Noël en questions

Quel sens donner aujourd’hui à Noël ?

Noël… Pendant plusieurs semaines, l’effervescence a envahi les rues, les boutiques, les lieux de travail, les maisons… Sapins et boules multicolores, illuminations et vitrines enrubannées, listes de cadeaux et retrouvailles familiales…
Noël…
A Noël nous fêtons un événement qui a eu lieu il y a un peu plus de deux mille ans. Dieu fait un cadeau à l’humanité : une naissance. Une naissance pas comme les autres. La crèche, que beaucoup construisent dans l’intimité familiale, en est l’illustration.
Au cœur de la fête de Noël, un enfant. Il ne naît pas dans le confort, mais dans une étable. Ses parents ne trouvent pas de place ailleurs. Il naît à l’écart et dans le dénuement. Quelques années plus tard, il va se révéler un être exceptionnel. Des milliards d’individus à travers le monde s’en disent aujourd’hui les disciples : Jésus.

Source : site internet du diocèse d’Annecy

Pourquoi une messe à minuit ?

Dès le VIe siècle, l’habitude s’est prise de célébrer trois messes à Noël. La première était célébrée à minuit en accord avec l’antique tradition selon laquelle Jésus serait né à cette heure-là. Aujourd’hui l’habitude s’est prise de célébrer une messe des familles vers 19 heures, avec les textes de la messe de minuit, alors qu’il faudrait prendre ceux de la vigile de Noël. .Reste que Noël est avec Pâques la seule fête à avoir cette particularité; une messe de la nuit, ou « messe de minuit» ou encore «messe des anges», insiste principalement sur l’événement de la naissance de Jésus à Bethléem et l’adoration des bergers avertis par les anges. La messe de l’aurore; ou « messe des bergers », aux premières lueurs du jour; célèbre l’apparition du Christ lumière qui vient éclairer le monde. ‘La messe du jour, ou « messe du Verbe divin», enfin, célèbre la naissance du Fils de Dieu, engendré par le Père avant tous les sièc1es. Cette triple liturgie s’est également perpétuée dans des Églises protestantes.

Source : site internet du diocèse d’Arras

Quelle est la signification du sapin de Noël ?

La tradition sur l’arbre de noël est multiple. Rappelant l’arbre du paradis, il est le symbole de l’immortalité. Lors des mystères que l’on célébrait au Moyen-âge, on représentait aussi l’histoire d’Adam et Eve. Devant la difficulté de trouver un pommier avec ses fruits en plein décembre, on choisit alors un sapin. Cet arbre du paradis symbolisait la croix du Christ dont l’Incarnation sauve l’humanité. Ne perdant jamais ses feuilles, il est aussi signe d’immortalité.
Mais c’est à Sélestat, dans le Bas-Rhin, que nait réellement la tradition du sapin de Noël au XVIème siècle. Le succès est tel que la ville prit un édit pour éviter le pillage de la forêt. Privilégié en Allemagne par les protestants, plutôt que la crèche, le sapin revint en France en 1837, grâce à la belle-fille de Louis-Philippe, d’origine allemande, qui en fit élever un devant les Tuileries à Paris.

Source : site internet du diocèse d’Arras

Pourquoi fêter Noël le 25 décembre ?

L’origine de notre mot Noël vient du latin natalis, naissance, nativité. Fêter noël, c’est fêter la naissance de Jésus. Un seul évangéliste, Luc, évoque la nativité, mais son intention était ailleurs. Il ne donne aucune date. De rares éléments permettent une estimation de la naissance vers -5 ou -6 avant notre ère. C’est seulement vers 330 que l’on voit apparaître à Rome une fête de Jésus, le 25 décembre. Dès les origines du christianisme la fête principale concernant Jésus-Christ était la fête de Pâques.
Il existait à Rome, autour du 25 décembre, une fête importante en l’honneur de Mithra, un dieu d’origine perse. Sa religion était en concurrence avec le christianisme grandissant. Au début du IVème siècle, christianisme devient religion officielle dans l’empire. En même temps que Mithra, Rome comme bien d’autres religions, fêtait le solstice d’hiver, le moment où le soleil reprend de la vigueur au cœur de l’hiver. Rome reprend peut-être une veille tradition celte où l’on fête la lumière gagne sur les ténèbres. C’était le Sol invictus ou Soleil vainqueur. Or c’était aussi une des manières de désigner le Christ… Les chrétiens ont donc associé la fête de Jésus à la fête de la Lumière. « «Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière» (Isaïe 9,1).
La différence de date est le résultat d’un problème de calendrier. Depuis Jules César on avait fixé un calendrier qui ne correspondait pas exactement au calendrier solaire. Le décalage s’est accentué jusqu’en 1582, année où le pape Grégoire décide d’une « remise à jour » du calendrier, comme on remet à l’heure une montre qui retarde. Cette année-là, on sauta dix jours, mais on conserva la date de Noël au 25 décembre par respect pour les décisions du concile de Nicée (325). Chez les chrétiens d’Orient qui ont gardé le calendrier julien, Noël sera fêté le 7 janvier à cause du décalage de 13 jours avec le calendrier julien.

Source : site internet du diocèse de Arras