Être davantage un disciple missionnaire !
Je vis l’expérience du synode sous trois angles : une rencontre avec l’Église universelle ; un service de la part des jeunes ; un chemin de conversion. Chaque jour je rencontre des jeunes et des évêques des quatre coins du monde, qui vivent des situations sociales, ecclésiales, et politiques qui sont tellement différentes des miennes. Je découvre la réalité des frères et sœurs disciples qui sont persécutés pour leur foi, qui souffrent la violence de la guerre, mais qui manifestent une ferveur, une espérance et une persévérance impressionnante.
C’est une grâce précieuse de rencontrer l’Église universelle d’une manière si personnelle à travers les visages, les conversations et la convivialité. En même temps, j’ai la mission de porter la voix des jeunes de chez moi ainsi que mon expérience au sein de cette œuvre synodale. Je prends au sérieux l’importance d’offrir la perspective, les soucis et les besoins des jeunes dans notre monde aujourd’hui, dans le souhait d’aider l’Église à mieux les rejoindre là où ils sont, et de les accompagner dans leur découverte et leur rencontre du Christ, qui les aime et qui est présent dans leur vie, qu’ils le sache ou non. Tout cela constitue un moment de conversion dans ma propre vie et dans mon cœur. En réfléchissant sur l’importance de la foi dans la vie des jeunes du monde, je redécouvre la place de Dieu dans mon propre identité et mon existence. Je trouve un nouvel élan spirituel, de vivre et témoigner de ma foi en Dieu, notre Père, qui nous aime par Son Fils.
Cette expérience du synode sur les jeunes me pousse à vouloir aider l’Église dans sa mission, notamment auprès des jeunes, et ainsi d’être davantage un disciple missionnaire.
Julian Paparella
Jeune auditeur