Echos de la visite Ad limina à Rome
Du discours du pape, le 17 novembre, et des différentes visites aux dicastères, ils retiennent que c’est bien « dans l’échange et l’écoute, que notre foi a besoin d’être soutenue et mieux formée ; qu’elle doit se prêter à la rencontre des autres chemins religieux et philosophiques ; qu’elle doit savoir qu’à travers la multiplicité des options religieuses, c’est notre mission de faire connaître l’amour du Père à travers le visage du Christ, avec la force de l’Esprit ».
Dans un édito pour Eglise de Besançon de novembre, Mgr André Lacrampe, archevêque de Besançon, qui vit sa 6ème visite Ad limina, rappelle le sens de la démarche – « faire le point sur le ministère de l’Evêque et la vie du diocèse qui lui est confié » et comment il l’a préparée – par un « travail de synthèse » de 133 pages, « accompagné des principaux documents publiés depuis 2006 », transmis au Saint- Siège. Rythmés par de nombreux rendez-vous, explique Mgr Lacrampe, les échanges « resserreront nos liens et nous donneront d’expérimenter l’universalité de l’Eglise, de nous inscrire au lendemain du Synode dans le souffle de « la Nouvelle Evangélisation pour la transmission de la foi » et la perspective de « l’Année de la foi ».
Le 20 novembre, les 9 évêques de l’Est de la France ont écrit à leurs diocésains et amis pour décrire le climat « confiant et fraternel », dans lequel ils ont fait part au Pape et à ses collaborateurs de la vie leurs « engagements dans l’Eglise et dans la société, la crise que nous traversons et les difficultés propres aux jeunes générations ». « Le Pape nous a appelés à ne céder ni au découragement ni au repli » soulignent-ils avant de conclure : « Cette visite ad limina nous a confortés dans notre appel et notre mission de pasteurs. Elle nous a renouvelés dans notre amour de l’Eglise et notre communion avec le successeur de Pierre ».