Mandatés au titre de leur responsabilité depuis cinq ans à la Pastorale des Familles du Pèlerinage national. Ils font partie du comité de pilotage du rendez-vous des familles à Lourdes fin octobre. En outre, Sabine, qui a participé aux colloques précédents, est juge ecclésiastique dans des causes de nullité de mariage. Tous deux cherchaient « à être confortés dans leurs engagements et des intuitions qu’ils ressentent confusément ». Ils ont trouvé « les échanges informels aussi riches que les enseignements ».
 

S’est inscrit à titre individuel, la question de la famille et du mariage étant un de ses « principaux sujets de réflexion ». Dans son diocèse, il a participé au lancement de l’année pastorale Famille et Jeunesse, à des temps de formation et a par ailleurs bien suivi le blog Familles 2011. Il attend que « la famille réapparaisse comme une priorité aussi bien sociale qu’ecclésiale » et sans avoir « trouvé rien de particulièrement nouveau dans les interventions » senti qu’ « on avance dans la capacité de l’Eglise à sortir d’un modèle idéologique -qui n’est pas de son seul fait- et à proposer plutôt un cheminement à l’Homme et à sa famille ».
 

Charito et François, engagés dans l’association Mère de Miséricorde, et Catherine dans le conseil conjugal ont été mandatés par leur évêque. Une ouverture par rapport à leur quotidien qu’ils estiment précieuse. « Il faut toujours voir s’il y a des choses nouvelles, se mettre en questionnement », insiste Catherine.
François, par exemple, a découvert des données démographiques avec des comparaisons européennes qui l’intéressent d’autant plus qu’ils sont à la frontière de l’Espagne. Le trio salue l’approche « positive et encourageante » des intervenants.
 

Venue du Pas-de-Calais avec un prêtre de Lens et le responsable de la pastorale familiale. Educatrice spécialisée dans la fonction publique hospitalière, elle estime que le colloque lui « servira dans son travail » mais aussi « pour pouvoir à l’avenir s’impliquer dans une Maison des Familles, un lieu-ressource dont le projet est porté par le diocèse ». C’était aussi l’occasion de se « remettre dans le bain ecclésial » après avoir arrêté le MEJ (Mouvement Eucharistique des jeunes) dont elle a fait partie pendant quinze années.
 

Membres du CLER Amour et Famille et Pascale est conseillère conjugale. Toujours « avides de formation » et « parce qu’il ne faut pas rester sur les mêmes schémas », ils n’ont pas hésité lorsque leur évêque les a envoyés avec un autre couple au titre de la préparation au mariage : « les thèmes sont intéressants, les réflexions de haute volée ». Pascale se réjouit de cette visibilité car « ce serait dommage que l’Eglise reste enfermée dans son village gaulois. Face à l’overdose du consommer/jeter, y compris dans l’affectif, elle a un discours en avance sur son temps. Les chrétiens existent, réfléchissent, ont des choses intelligentes à dire ».
 

Fait partie des 35 personnalités auditionnées par le Comité de pilotage de Familles 2011. Auteur de deux ouvrages sur ces questions (On ne choisit pas ses parents, Le climat familial-Une poétique de la famille) et d’un certain nombre d’articles dans Etudes, il est intervenu au colloque sur le thème « Les familles dans la modernité tardive » en sentant peser sa responsabilité « d’éclairer un collectif pour une analyse plus fine » de la situation et des enjeux. Parmi ceux-ci, pour l’Eglise : « Ne pas confondre le modèle enfanté dans l’Histoire et la source à l’origine de cette fécondité et, dans le monde de ce temps (qui n’est pas tout à fait le même qu’hier), être dans une posture d’humilité et de douceur pour le comprendre et le servir, en l’aimant sans complaisance ni mépris ».