Bénédiction de la première pierre de Notre-Dame du Liban

Fébrile ! C’est l’atmosphère qui règne à Mandelieu, ville du bord de mer cannois, à quelques heures de la bénédiction de la première pierre de la future église Notre-Dame du Liban. « Le quartier a bien grandi » analyse le Père Paul Chalard, curé de la paroisse Saint-Vincent de Lérins. Il faut que l’Eglise soit présente ».

Créée en 2001, suite à la réorganisation voulue par Mgr Jean-Marie Bonfils, évêque de Nice à l’époque – dont Mgr Louis Sankalé a pris le relais – « la paroisse prend forme », se réjouit le doyen. Jusqu’ici disséminée sur plusieurs chapelles, l’église permettra à la communauté de se réunir. Pourquoi Notre-Dame du Liban ? « Notre mécène est Libanais ! répond le P. Chalard. C’est une façon de le remercier ».
 

Sous la houlette d’un architecte cannois, les travaux ont donc débuté en avril 2010, sur un terrain appartenant à la paroisse. Les fondations sont pratiquement terminées. « La nef de Notre-Dame du Liban, imaginée comme une structure en portiques cintrés, donne l’effet d’une coque de bateau renversé, avec « des couples » en bois lamellé collé de rayons de courbure unique mais de longueurs croissantes pour permettre les « respirations et variations » du volume, commente le P. Chalard. L’intérieur sera revêtu de matériaux acoustiques pour une ambiance « chaleureuse ». Une arche de lumière sera placée à l’entrée du chœur pour permettre un éclairage naturel ». Un logement pour le prêtre sera attenant à l’édifice, « pour que l’église soit ouverte, sinon cela n’a pas beaucoup de sens » ajoute le curé. A côté de l’église, le clocher se dressera tel une voile.

Sculptée, la première pierre représente le patron de la paroisse, Saint Vincent de Lérins, un cèdre et Notre-Dame du Liban. Elle sera posée en septembre, avec cinq parchemins enterrés dessous, en guise de témoignages historiques. Les travaux devraient être terminés pour juin 2011.