Que penser du don croisé d’organes ?

Le Rapport parlementaire n°2235, déposé en janvier 2010, formule une proposition, n°64, en ce sens et Mme Roselyne Bachelot l’a reprise dans le projet de loi qu’elle a présenté le 31 août dernier en vue de la révision des lois de bioéthique.

Dr Grosbuis est ancien chef de service des Urgences et de la Réanimation Médicale du CH de Versailles et ancienne présidente de la commission d’Ethique de la Société de Réanimation de Langue Française. Dans son billet, elle explique ce qu’est un « don croisé » : « Lorsque le don n’est pas possible au sein d’un binôme familial A (ex : le père à son fils) en raison d’une incompatibilité sanguine ou immunologique, le donneur A donne son rein au receveur d’un binôme B dans la même situation d’incompatibilité intra familiale mais compatible avec le donneur A ; de même le donneur du binôme B donne son rein au receveur A, à condition, également , de compatibilité. Sinon, il faut trouver un troisième binôme, etc. Il s’agit donc d’un don à partir d’un donneur vivant à quelqu’un de non apparenté. »

Elle apporte ensuite des éléments de réflexion permettant d’évaluer cette pratique.

Retrouvez l’intégralité de son billet sur le blog bioéthique.