Pèlerinage des jeunes à Chartres avec les chrétiens d’Irak
« Le pèlerinage de Chartres a 76 ans d’existence. Il remonte à une période antérieure à la création des diocèses d’Ile-de-France. Aujourd’hui ils sont huit, avec des moyens dont ils ne disposaient pas avant, qui permettent de ne pas tout faire porter par Paris. En outre, au niveau des grandes écoles comme des universités, le « Grand Paris » est fait depuis longtemps », observe le Père René d’Huy, curé à Maisons-Alfort et aumônier de l’université Paris XII.
Il explique que le maillage des métros et RER a modifié la donne. Rien que son diocèse, Créteil, compte 30.000 étudiants. Certains logent chez leurs parents en grande banlieue. D’autres sont hébergés ou en fac sur Paris. Dès lors, pourquoi centraliser les départs sur la capitale en affrétant un train spécial par ailleurs onéreux ? « Des contraintes davantage matérielles qu’idéologiques ont amené les évêques à revoir l’organisation du pèlerinage. En concertation entre les Pastorales des Jeunes et les aumôneries, la Mission Etudiante Catholique d’Ile-de-France (MECI) essaie de faire au plus simple, au moins cher et à la carte, au plus près de la vie des jeunes », explique le Père d’Huy.
Avec les chrétiens d’Irak
Tous convergeront à Notre-Dame de Chartres, dimanche à 17h, pour une messe présidée par Mgr Michel Santier, évêque de Créteil. Des chrétiens réfugiés d’Irak venus avec son diocèse y seront présents.
Ce pèlerinage à Chartres est l’occasion de prier, célébrer ensemble, mais aussi dialoguer. Car si aujourd’hui plus de 50% d’une tranche d’âge suit des études, certains jeunes sont en Prépas, d’autres en BTS, d’autres sont déjà « Jeunes Professionnels ». « Le pèlerinage permet une mixité. Il reste un point commun extraordinaire de partage et de foi en Jésus-Christ », témoigne le Père d’Huy.