25 ans de mission chrétienne en Grande Ecole

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Le 7 mai 2011, à la Conférence des Evêques de France, un colloque a rassemblé anciens de l’association Chrétiens en Grande Ecole (CGE), étudiants en responsabilité et partenaires, pour un temps de réflexion et de fête.

Honneur aux pionniers : d’anciens présidents, aumôniers et membres d’équipes de liaison ont témoigné et un film a retracé l’histoire. « Vous n’êtes pas les premiers à affronter une situation complexe », a commenté le père Miguel Roland-Gosselin, aumônier Chrétiens en Grande Ecole de Polytechnique, évoquant la première union d’étudiants catholiques à Centrale, en 1892, grâce au Père Pupey-Girard « dans un contexte de positivisme et d’anticléricalisme virulent ».
En 2011, l’heure est à l’indifférence parfois moqueuse. Situation d’inconfort à travers laquelle les membres de Chrétiens en Grande Ecole essaient, tant auprès de leurs camarades que de l’administration, « d’être au cœur de la vie étudiante, même lorsque leur présence est décalée », précise leur présidente Céline Trescases. Cela passe par « la veille spirituelle afin d’être présent dans des moments comme des accidents ou des décès », par l’organisation d’un goûter brioche-coca (sans alcool donc) pour Noël, par l’implication dans le Bureau des élèves et les associations des campus….. Sans compter le travail mené tous établissements confondus sur la diversité sociale, l’œcuménisme et la solidarité avec Haïti.

Lors de la table-ronde sur « La place et le rôle d’un réseau comme CGE », Othman Nasrou, ancien d’HEC, entrepreneur, a témoigné de la valeur de cette « minorité qui propose un modèle spirituel alternatif ». Pierre-Yves Stucki, élu communal, membre du Conseil des Semaines Sociales de France, a salué « ces lieux de formation militante où on apprend les responsabilités au service d’une cause » et François-Xavier Guiblin, de la Délégation catholique pour la coopération, déclaré : « Ce qu’on peut apprendre à CGE, c’est avancer librement dans ses choix ».

La table-ronde consacrée à « L’évolution des écoles et de l’enseignement supérieur » a, de fait, beaucoup débattu autour de réussite, élitisme, compétences et bonheur. « Bien sûr qu’il faut réussir ses études mais c’est quoi une vie réussie ? », interroge Nathalie Becquart, coordinatrice nationale de la pastorale étudiante. « J’ai été formée intellectuellement mais ma formation humaine, je l’ai trouvée dans mon aumônerie », a affirmé une étudiante. Une autre a raconté comment elle y avait gagné en intelligence de la foi. Tout à la fois laboratoire de vie chrétienne, de vocations et d’engagements, CGE s’avère être, résume le Père Hubert Hirrien, l’aumônier national, « une école de formation complètement dans l’Eglise ».
 

Partenaires en Eglise

Depuis 2007, CGE est à l’intérieur du Service national pour l’Evangélisation des Jeunes et pour les Vocations de la Conférence des Évêques de France, en interaction avec la Pastorale Etudiante. Par ailleurs, CGE est en relation avec de nombreux mouvements, associations et institutions, en particulier, le Mouvement chrétien des cadres et dirigeants (partenaire historique), la Délégation Catholique pour la Coopération avec qui une convention a été signée en juin 2010, les Semaines sociales de France, l’association « La politique, une bonne nouvelle ».
A la rentrée, un étudiant et l’aumônier national de CGE siègeront dans l’équipe nationale de pastorale étudiante (ENPE).

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