Décès de Mgr Urkia

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Prêtre des Missions Etrangères de Paris (MEP), Mgr Pierre Urkia était Vicaire apostolique de Paksé (Laos) jusqu’à sa démission en 1975, expulsé par les communistes. Il est décédé le 21 décembre 2011 à Montbeton, près de Montauban, dans la maison de retraite de la Société où il résidait. Ses obsèques y ont été célébrées le 23 décembre.

Pierre Urkia est ordonné prêtre au titre des Missions le 29 juin 1942 et reçoit comme destination les Procures, c’est-à-dire le soutien logistique et financier des Missions de la Société. Mais bloqué en France par la guerre, il sera d’abord vicaire dans une paroisse du diocèse de Troyes. En janvier 1946, il part pour le Vietnam comme aumônier militaire de l’armée française. L’année suivante, il est au service de la Procure MEP de Saïgon.

Il est envoyé au Laos en 1953. Vicaire de Siengvang, puis curé de Thangam et de Siengvang, il sera aussi Supérieur du petit séminaire (probatorium) de Thakhek.

En 1967, le pape Paul VI nomme le P. Urkia vicaire apostolique de Paksé, dans la province de Champassak. Il exercera ce ministère épiscopal du 27 septembre 1967 au 3 mars 1976, date de son expulsion du Laos par les autorités communistes.

Mgr Urkia repartira en mission au Brésil en janvier 1977, envoyé au diocèse de Umuamrama, dans l’état du Parana. L’évêque le nomme vicaire, puis quelques mois plus tard, curé à Perola en 1977, puis curé de Santa Eliza en 1983.

De retour en France en 1989, à 71 ans, Mgr Urkia est nommé Supérieur de la maison de retraite de Montbeton pour trois ans où il y reviendra prendre sa retraite.

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Témoignage
« Mgr Urkia laisse le souvenir d’un homme de volonté, de dévouement et d’humilité, d’une grande simplicité de vie et aimable dans ses relations avec tous. Il laisse aussi le témoignage d’un prêtre profondément missionnaire, d’un évêque fidèlement attaché à son peuple, qu’il eut la douleur de devoir quitter et de voir souffrir, qu’il eut la joie aussi de voir persévérer dans la foi » écrit de lui le Supérieur général de la Société des Missions Étrangères de Paris, le P. Georges Colomb.