« L’équilibre à vélo, la fraternité au plus haut »

Du 30 avril au 1er mai 2013, l’association « Le Clergé sportif » lance la 14e édition du championnat de France cycliste du clergé, à Montbron, dans le diocèse d’Angoulême.
 

Trente-six sportifs, prêtres, diacres, séminaristes, et consacré(e)s sont accueillis pour participer à cette course. Chaque année, le clergé se donne rendez-vous dans un diocèse différent pour des retrouvailles sportives. En 2013, Mgr Claude Dagens, évêque d’Angoulême, accueille les sportifs dans son diocèse.

Le père Guy Rougerie, vicaire général du diocèse d’Angoulême, participe pour la quatrième fois au championnat de France cycliste du clergé. « Je ne suis pas dans les très bons classements. Je viens car c’est un défi amical, fraternel et sportif ». Avec son équipe, ils se sont entraînés tous les lundis : « Cela donne un petit objectif pour l’année. Nous sommes cinq pour représenter le diocèse avec notre devise : L’équilibre à vélo, la fraternité au plus haut ».

Cet événement est une compétition officielle inscrite au calendrier de la Fédération française de cyclisme. « Nous avons préparé la course avec un club cycliste d’Angoulême. Les responsables font l’expérience que les prêtres sont accessibles et ont un intérêt pour le sport », témoigne le père Rougerie.

Après la remise des prix par Mgr Bernard Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France, tous les participants sont attendus pour célébrer la messe. « L’action pastorale n’est pas la première raison de cet événement mais elle est naturellement présente, explique le père Rougerie. Les membres de ma communauté sont rassurés de voir un prêtre qui prend du temps pour son équilibre spirituel et sa santé. Il est important de donner une place au sport et de prendre soin de son corps, à plus forte raison dans un temps où l’on court sans cesse ».

Le but de ce championnat est avant tout un moment de retrouvailles dans la joie. Mgr Michel Guyard, évêque émérite du Havre, l’avait exprimé en 2008 en conclusion de son homélie : « C’est enfin, je l’espère, l’occasion de vous rappeler, et ceci est valable pour tous, y compris pour le vainqueur de la coupe, qu’il ne s’agit que d’une coupe périssable et qu’il y en a une autre, impérissable que le Seigneur nous remettra lui-même. Et finalement, c’est bien la seule qui mérite vraiment un entraînement quotidien ».

 

Sur le même thème