Onction des malades

Après l’homélie, le pape Benoît XVI donné l’onction des malades sur l’esplanade de la basilique Notre-Dame du Rosaire.

Dès les origines, les personnes malades ont toujours été présentes à Lourdes. Dans les Sanctuaires Notre-Dame de Lourdes, elles ont toujours fait l’objet d’une attention spéciale. Des personnes se sont mises à leur service : les hospitaliers. Des centres d’hébergement spécifiques ont été édifiés : les Accueils de malades. Dans les églises, les premières places leur sont réservées.

L’attention particulière portée à ceux qui souffrent se manifeste aussi dans les sacrements notamment celui de l’onction des malades. Ce sacrement est destiné aux personnes malades qui luttent pour rester fidèles à l’Alliance avec Dieu dans les souffrances et les difficultés. « Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les presbytres (1) de l’Église et qu’ils prient sur lui après l’avoir oint d’huile au nom du Seigneur », Épître de saint Jacques 5, 13.

(1) presbytres : collège d’anciens. En grec presbuteroi, d’où viendra le mot français prêtre.

Messe pour la fête de Notre-Dame des Douleurs

Benoît XVI a célèbré la messe dans la chapelle de Monseigneur Laurence.

Bertrand-Sévère Laurence (7 septembre 1790 – 30 janvier 1870) est baptisé le 8 septembre en la fête de la Nativité de la Vierge Marie. Ordonné prêtre en 1821, il assiste à la création du diocèse de Tarbes en 1822. Il en devient l’évêque en 1845.

C’est sous son épiscopat que la Vierge Marie apparaît à dix-huit reprises à Bernadette Soubirous dans la Grotte de Massabielle. Monseigneur Laurence constitue la commission qui étudie les faits de Lourdes et aboutit le 18 janvier 1862 au mandement de reconnaissance des Apparitions : « Nous jugeons que l’Immaculée Marie, Mère de Dieu, a réellement apparu à Bernadette Soubirous, le 11 février 1858 et les jours suivants, au nombre de dix-huit fois, dans la grotte de Massabielle, près de la ville de Lourdes ; que cette apparition revêt tous les caractères de la vérité, et que les fidèles sont fondés à la croire certaine ».