Visages et témoignages : la messe pour la fête de Notre-Dame des Douleurs
Marie-Hélène
Retraitée
Je suis très attachée à la figure de Marie. Ma mère m’a inculqué l’amour de la Vierge. Quand quelque chose n’allait pas, elle nous disait de prier. Je viens chaque année à Lourdes depuis 1989. J’accompagne des malades avec le pèlerinage montfortain. Aujourd’hui, je suis venue avec mon mari, handicapé léger. A chacune de mes visites à la cité mariale, je me sens dans un autre monde. Des choses indescriptibles se passent en moi. Elles se produisent au fond de mon cœur.
Marjorie
Etudiante, hospitalière.
J’accompagne des pèlerins pour la première fois. J’ai eu envie d’être en contact et d’aider les personnes malades. J’ai souhaité me mettre à leur service pour qu’elles puissent assister à cette messe célébrée par le Saint-Père. Je les ai rejointes ce matin à 7h00. Après la messe, je les emmènerai à la Grotte, avec les autres hospitaliers. Je serai avec eux toute la journée. Je ne recherche pas la reconnaissance mais je veux juste partager ce moment avec eux. On ressent chez eux le besoin d’être avec des jeunes. Ils témoignent d’une soif de vie, d’une soif de partager avec d’autres chrétiens.
Sœur Marie-Catherine
Hospitalité de Bigorre
Je suis au service du Seigneur et de mon prochain. Je suis très heureuse d’accompagner les pèlerins. Je vis cette expérience avec bonheur comme les autres hospitaliers. Les malades ont une force extraordinaire. Ils tiennent à la vie et sont véritablement ravis d’être là. Ils nous apportent plus que nous ne leur donnons. Nous nous ressourçons auprès d’eux. Nous voyons en eux le visage du Christ. Recevoir le sacrement des malades donne une force pour avancer. Moi-même, je l’ai reçu une fois. J’en avais ressenti le besoin.
Cécile
Infirmière
Mon pèlerinage prend fin ce lundi. Au cours de mon séjour, j’ai été marquée par le silence et le recueillement de la foule lors des célébrations. C’est absolument frappant mais on ressent que quelque chose se passe de tout à fait inhabituel, d’intemporel. Je vis mon pèlerinage auprès des malades pour la première fois. Je suis atteinte de sclérose en plaque. J’ai tenu à être en fauteuil dans une démarche d’humilité. Il existe une grande fraternité entre les malades. Lors d’une célébration, nous nous sommes tous donné la main pour le Notre Père alors que nous ne nous connaissions pas. C’était tout simplement beau.