Prix des Ecrivains croyants 2013

Plongés au cœur des sculptures et des dessins d’Antoine Bourdelle (1861-1926), les amis de l’association des Ecrivains croyants ont écouté attentivement la présentation des lauréats 2013 : Christiane Rancé, grand reporter, essayiste et romancière, et Philippe Le Guillou, écrivain breton. Tandis que Bourdelle a transfiguré ses peurs dans ses œuvres, ils ont écrit l’espérance entre les lignes.

Dans la salle lumineuse du musée, Fleur Nabert, sculpteur, a comparé la vie des artistes à celle des marcheurs de hautes montagnes. Lorsque la montagne est franchie, le marcheur cherche un nouveau sommet. Les deux écrivains ont reçu comme récompense un portrait de la Vierge (photo) et le visage du Christ, sculptés par Fleur Nabert.
 

Colette Nys-Mazure, écrivain, a lu un extrait de l’essai « Prenez-moi tout mais laissez-moi l’extase » (Ed. Seuil) de Christiane Rancé (photo). Dans le plus grand silence, les mots sur cette méditation de la prière se sont mélangés au souvenir de l’auteur. Colette Nys-Mazure a résumé cet ouvrage en expliquant que Christiane Rancé « n’a pas cherché à connaître les réponses mais plutôt les questions ».

Monique Grandjean a suivi par la lecture d’un passage du livre « Le pont des anges » (Ed. Gallimard) de Philippe Le Guillou. Un mélange d’odeur de pierre et de plâtre dans le musée Bourdelle a entraîné les auditeurs à Rome. Dans les coulisses du Vatican, dans la seconde moitié du XXIe siècle, l’auteur raconte comment un homme devient pape, avec toute la complexité d’une telle mission.