Au moment de prendre notre décision, pourquoi ne pas nous arrêter quelques minutes pour prier humblement ?

Comme tous les citoyens de notre pays, nous avons été appelés dimanche dernier à accomplir notre devoir électoral pour le premier tour de l’élection présidentielle. Nous le serons à nouveau le 5 mai pour le second tour, puis pour les élections législatives. A ce droit de pouvoir ainsi nous exprimer selon des règles démocratiques correspond un devoir dont nous mesurons l’importance.Pour éclairer le choix que nous ferons en conscience, nous ne manquons ni de commentaires ni de réflexions émanant de personnalités compétentes et qualifiées. Nous mesurons les enjeux de l’élection pour notre société, pour notre vie personnelle et familiale comme pour la place de notre pays en Europe et dans le monde.

L’Evangile est proposé à tout homme de bonne volonté. Il ne peut être annexé par quiconque. C’est en présence du Seigneur qu’un chrétien, disciple du Christ, prend ses responsabilités et ses décisions. Nous connaissons la Parole décisive :  » J’avais faim et vous m’avez donné à manger, j’avais soif et vous m’avez donné à boire, j’étais un étranger et vous m’avez accueilli, j’étais nu et vous m’avez habillé, j’étais malade et vous m’avez visité, j’étais en prison et vous êtes venus jusqu’à moi.  » (Mt 25, 35-36)

L’Evangile n’est pas neutre, notre choix non plus. Au moment de prendre notre décision, pourquoi ne pas nous arrêter quelques minutes pour prier humblement ? Qu’en accueillant la Parole de Dieu et en la mettant en pratique, nous fassions la volonté de notre Père qui veut pour tous  » la vie et la vie en abondance  » (Jn 10, 10)

Robert Wattebled
évêque de Nîmes