Aujourd’hui, le choix est clair, les intentions qui à certains moments se cachent derrière des mots rassurants sont en fait dévoilées : on nous parle par exemple de camps de transit où les étrangers indésirables seront consignés en attendant le signal de leur expulsion… N’est-ce pas un signe inquiétant ?Toute parole de racisme, d’inégalité dans la dignité humaine, de ségrégation entre les hommes est moralement inacceptable. C’est une tromperie de dire qu’une politique ségrégationniste soit une espérance notamment pour les pauvres, les petits.

Les chrétiens qui disent « Notre Père » qui fait de tous les hommes des frères, et les catholiques de Savoie qui disent actuellement , en préparation du synode diocésain : »Dieu notre Père, tu veux que notre humanité devienne une immense communauté de frères et de sœurs »… ne peuvent pas accepter une telle perspective.

Laurent Ulrich
Archevêque de Savoie