Le volontariat international avec la DCC, une expérience de fraternité, source d’engagement

La DCC est, depuis 45 ans, la plateforme du volontariat international de l’Église en France. Elle a présentée son projet associatif, adopté en avril dernier, lors d’une conférence de presse animée par Mgr Podvin, mercredi 20 juin 2012 à la Conférence des évêques de France.
Lors d’une conférence de presse animée par Mgr Podvin, porte-parole des évêques de France, la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC) a présenté son projet associatif, adopté en avril dernier.

Dans un premier temps, Mgr Garnier, qui a rappelé la joie qu’il a à accompagner la DCC depuis une dizaine d’années, a situé le rôle de cette structure : « La DCC contribue à la Mission universelle de l’Église ». Ce service d’Église est, depuis 45 ans, la plateforme du volontariat international de l’Église en France. À ce titre, la DCC a recruté, formé et envoyé près de 18.000 volontaires depuis sa création, en réponse aux demandes de ses partenaires du Sud. Mgr Garnier a clairement présenté ce qu’il apprécie dans la DCC : son expertise en discernement « qu’est-ce qu’on a dans le ventre quand on part », son expertise en formation avec les 3 sessions dont celle de 12 jours « pour s’habiller le cœur », son expertise en accompagnement puisque chaque volontaire est suivi sur le terrain et à son retour.

Mr Fayol, président de l’association, a précisé la double mission de la DCC, acteur de développement au Sud et au Nord. En mettant en place des missions de volontariat de longue durée (1 ou 2 ans), et aussi des missions solidaires de 3 à 6 mois, « la DCC créée les conditions d’un partage solidaire et fraternel ». Au Nord, elle appuie ses alliés (mouvements et services d’Église, congrégations religieuses, associations de solidarité internationale) dans leurs démarches de solidarité, par son expertise en formation et la dynamique de son réseau. Le projet associatif, élaboré conjointement par les adhérents, bénévoles, membres du conseil d’administration et salariés de la DCC, reprend les différents modes d’action pour servir la mission de la DCC : « être appelé », « être partenaire, « être volontaire », « être engagé ».

Mgr Garnier a exprimé en ces mots la notion d’appel : « La DCC ose faire des proposition de foi. À la DCC, on croit qu’on est d’autant plus catholique qu’on est ouvert à tous. Chacun peut faire son bout de chemin, de pèlerinage, de redécouverte, de découverte, d’approfondissement de sa foi et éventuellement de sa vocation ».

Le père Gustave Sanvee, partenaire au Togo et directeur de la télévision catholique TVSpes, a introduit la relation qui lie partenaire et volontaire avec un proverbe : « Le savoir est comme un gros baobab, une seule personne ne peut l’embrasser ». « La présence d’une volontaire, c’est l’ouverture, une manière de voir autrement, dans un dialogue, pour qu’on puisse aller plus loin. La volontaire vient vivre une expérience de l’Église ». Le partenariat favorise donc la réalisation d’un objectif commun et témoigne de la communion des Églises du monde.

Alice, ancienne volontaire au Cameroun, a parlé avec force « d’une des plus belles expériences de (sa) vie, qui (l)’a profondément changée et bouleversée. La fraternité est au cœur de l’expérience de coopération. Une des forces (d’un volontariat) avec la DCC est de vivre très simplement et rester pour une longue durée ».
François, rentré du Mexique, a souligné que le volontariat est une expérience de vie globale, impliquant les dimensions personnelle, professionnelle et spirituelle : en se mettant au service, en acceptant de se décentrer, en partant pour une mission non choisie mais reçue, le volontaire vit la rencontre et s’ouvre au monde. « Au retour, on ne peut pas ne pas vouloir communiquer ce qu’on a vécu. On devient agitateur dans son cercle familial et amical puis se pose la question d’un engagement plus durable ». En réponse à la question qui se pose au retour « Qu’est-ce qu’on peut faire ici ? », il évoque la diversité des engagements des anciens volontaires : associatif, citoyen en réinterrogeant nos modes de consommation, professionnel en changeant de métier. François, lui, a choisi d’être formateur bénévole à la DCC. Alice repartira avec la DCC, quelques semaines après la célébration de son mariage.
 

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