Trois questions à Mgr Fonlupt, nouvel évêque de Rodez

Comment avez-vous vécu votre nomination ?

« Ce fut pour moi une grande surprise, j’ai reçu un appel de la nonciature apostolique alors que j’étais à l’abbaye d’Aiguebelle, un endroit propice pour accueillir une telle nouvelle ! » Lorsque l’on reçoit cette annonce, les sentiments sont mêlés, on s’interroge : « pourquoi moi ? » .
« Ma réponse, je l’ai puisée dans l’appel que je vis déjà, à la suite de l’appel que j’ai reçu de l’Eglise pour être prêtre. Je me suis laissé interpeller et guider par la diversité des ministères que j’ai exercés depuis cet appel originel ».
« Je reçois cette charge dans la confiance. Lorsque Dieu appelle, il donne les moyens de la réponse. »
« Je ressens une joie profonde car cette nomination ré-ancre et re-lie dans la relation au Christ qui nous anime et qui nous rend serviteur. Même si cette joie se mêle d’une crainte de l’inconnu, le sentiment le plus fort est de l’ordre de la confiance. Confiance en ceux qui appellent, en l’appel du Christ à travers l’Eglise ».
 

Comment abordez-vous votre nouveau diocèse ?

« Je connais peu le diocèse, je le connais en tant que pèlerin de Saint-Jacques, pour l’avoir traversé d’Aubrac à Decazeville, j’ai donc commencé à le découvrir avec les pieds, en foulant la terre, avec un horizon de pèlerinage, ce qui signifie que le Christ nous invite à mettre notre vie en mouvement ! » « C’est ce que j’espère faire avec l’Eglise en Aveyron : l’accompagner dans une dynamique de pèlerinage ».
« C’est un diocèse vaste mais à taille humaine, très enraciné dans un terroir, qui résonne avec l’auvergnat que je suis.» « Par ailleurs, J’ai été façonné dans mon ministère en accompagnant des mouvements d’action catholique qui demeurent présents dans ce diocèse ».
 

En cette assemblée plénière, quelles sont vos premières impressions ?

Je retiens d’abord l’accueil. Depuis ma nomination, j’ai reçu beaucoup de messages d’évêques. Je me sens accueilli dans une fraternité. J’ai hésité à venir à cette assemblée, mais je ne le regrette pas car c’est une manière de plonger dans la réalité ecclésiale. Cela m’a aussi permis de découvrir, que la mission d’évêque est très personnelle mais qu’elle se vit aussi en collégialité.
Cela m’aide à mesurer que la tâche qui m’est confiée m’engage personnellement mais qu’elle n’est pas une tâche isolée.
 

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