Qu’est-ce que croire?

La recherche de foi est toujours singulière à chaque être humain en fonction de sa culture, de son histoire, du contact qu’il a ou non avec d’autres croyants, etc. Personne n’est obligé de croire; dire: « je crois » dépend de la volonté de chacun. D’ailleurs la foi, on ne l’a pas une fois pour toute, elle évolue compte tenu des événements qui surgissent, des étapes de la vie. Pour certains, elle va en s’affirmant, pour d’autres, elle semble s’étioler. S’intéresser à la foi ouvre à une expérience plus vaste que la sienne, mais en même temps cet intérêt met en chemin et permet de préciser ce en quoi l’on croit.

Croire, une expérience à clarifier

« On juge l’arbre à ses fruits », dit le proverbe. Il en va un peu de même pour la foi. Le discernement a sa place dans l’expérience du croyant.

  • La naïveté n’est pas le sommet de la foi. L’attitude croyante ne s’oppose pas à une attitude rationnelle. Croire fait appel à l’intelligence qui permet d’approcher l’inconnu, l’ignoré ou le mystérieux. L’intelligence participe à l’accueil de la Révélation. Pour les chrétiens, Dieu a l’initiative de se faire connaître aux hommes tout au long de leur histoire et surtout en la personne de Jésus. La foi, pour ne pas sombrer dans le simplisme, suppose la réflexion, elle a un sens pour la vie de l’homme.
  • Tout comprendre n’est pas non plus une manière humaine d’envisager la foi. Ce serait atteindre la Vérité, la posséder. Or la foi, justement, c’est de ne pas s’enfermer sur soi-même, mais s’ouvrir à un mystère, s’orienter vers la Vérité et vers Dieu.

La foi, une réponse vécue et toujours actuelle à l’appel de Dieu

La foi chrétienne propose une double démarche :

Le premier mouvement de la foi est celui de la conversion. Il consiste à se tourner vers Dieu. Comment croire si je ne compte que sur moi-même pour construire ma vie ? Pour les chrétiens, la foi requiert la confiance en ceux qui les précèdent. La tradition judéo-chrétienne nous situe héritiers d’une longue histoire. En ce sens, choisir de faire route avec les chrétiens nous évite de nous isoler dans une manière subjective de croire. Cela permet, par ailleurs, de se situer en solidarité avec tous les chercheurs de Dieu.  C’est aussi prendre le temps de se reconnaître membre de l’Église en ce qu’elle a d’universel. Le mouvement de la foi consiste à accorder sa confiance à Dieu, révélé  comme Père, Fils et Esprit-Saint.

Les connaissances acquises sur le contenu de la foi se traduisent en expérience personnelle. La foi se fait réponse vécue et toujours actuelle à l’appel de Dieu. Cette réponse proclame des paroles d’espérance, pose des actes, rend membre de la communauté des croyants. Il n’y a pas de preuves mathématiques en matière de foi, sinon les raisons que nous ayons de croire. Seul celui qui se situe comme croyant peut dire: « C’est bien ça, c’est Dieu qui se rend présent à ma vie. »

Source : Matins d’Evangile, parcours catéchuménal pour adultes, Service national de la catéchèse et du catéchuménat

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