Compostelle, étoile chrétienne de l’Europe

chemin de Saint Jacques

Pour l’Année Sainte, des milliers de pèlerins sont attendus à Saint-Jacques de Compostelle, en Espagne.

2010 est une Année Sainte à Compostelle. Comme toutes les fois où, depuis la décision du pape Calixte II, en 1122, le 25 juillet, fête du martyre de l’apôtre Saint Jacques, tombe un dimanche, on célèbre une année jubilaire.

C’est le dernier jour de 2009 que la porte sainte de la cathédrale, utilisée pour l’entrée des pèlerins, a été ouverte par l’archevêque espagnol Mgr Julián Barrio. L’affiche officielle, qui montre une foule multicolore se diriger vers une lumière, symbolise cette Année Sainte, invitation à toute personne à venir en pèlerinage pour trouver la lumière dans sa vie.

Dans un message, le pape Benoît XVI rappelle que « le thème de cette nouvelle année jubilaire, ‘Marchant vers la lumière’, ainsi que la lettre pastorale pour cette occasion, ‘Pèlerins de la foi et témoins du Christ ressuscité’, restent fidèles à cette tradition reproposée comme un appel à l’évangélisation des hommes et des femmes d’aujourd’hui, rappelant le caractère essentiellement pèlerin de l’Eglise et de l’homme chrétien dans ce monde ».

Compostelle, « Campo stella », « le champ des étoiles », doit son nom à l’étoile qui aurait guidé vers 813 un ermite aux reliques trouvées dans un champ en Galice (Espagne) et considérées comme celles de Saint Jacques le majeur, mis à mort en Palestine. Tout le Moyen Age, des foules entières de « jacquets » arborant une coquille et portant un solide bâton (le bourdon) s’y rendent par dévotion, par vœu, pour obtenir le pardon d’une faute ou demander une guérison. Après quelques siècles de déclin, leur salut de ralliement « Ultreïa » (« plus loin ») n’en finit pas de retentir.

A pied, à cheval, à vélo, des milliers d’Européens de tous âges et de toutes conditions, arpenteurs de foi ou chercheurs de sens, mettent désormais cap sur Santiago. Leur nombre est évalué à 500.000 chaque année, sans compter ceux qui pèlerinent par étapes annuelles. Le 5 décembre 1998, les chemins ont même été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. « Aujourd’hui comme hier, assurait Jean-Paul II en 1989, à Compostelle, ce sanctuaire continue d’être un phare privilégié de rayonnement chrétien pour l’Europe ». La magnifique cité en granit devrait accueillir cette année des personnes du monde entier.
 

Temps forts de l’Année Sainte en 2010

Les évêques français dont les diocèses sont traversés par le Camino francès, sont invités à Compostelle, les 19 et 20 juillet 2010.
Le pèlerinage de la Croix des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) aura lieu du 3 au 8 août 2010.
Le pèlerinage européen des jeunes sera organisé du 5 au 8 août 2010, avec la Conférence épiscopale espagnole.

chemin de Saint Jacques

Pour l’Année Sainte, des milliers de pèlerins sont attendus à Saint-Jacques de Compostelle, en Espagne.

2010 est une Année Sainte à Compostelle. Comme toutes les fois où, depuis la décision du pape Calixte II, en 1122, le 25 juillet, fête du martyre de l’apôtre Saint Jacques, tombe un dimanche, on célèbre une année jubilaire.

C’est le dernier jour de 2009 que la porte sainte de la cathédrale, utilisée pour l’entrée des pèlerins, a été ouverte par l’archevêque espagnol Mgr Julián Barrio. L’affiche officielle, qui montre une foule multicolore se diriger vers une lumière, symbolise cette Année Sainte, invitation à toute personne à venir en pèlerinage pour trouver la lumière dans sa vie.

Dans un message, le pape Benoît XVI rappelle que « le thème de cette nouvelle année jubilaire, ‘Marchant vers la lumière’, ainsi que la lettre pastorale pour cette occasion, ‘Pèlerins de la foi et témoins du Christ ressuscité’, restent fidèles à cette tradition reproposée comme un appel à l’évangélisation des hommes et des femmes d’aujourd’hui, rappelant le caractère essentiellement pèlerin de l’Eglise et de l’homme chrétien dans ce monde ».

Compostelle, « Campo stella », « le champ des étoiles », doit son nom à l’étoile qui aurait guidé vers 813 un ermite aux reliques trouvées dans un champ en Galice (Espagne) et considérées comme celles de Saint Jacques le majeur, mis à mort en Palestine. Tout le Moyen Age, des foules entières de « jacquets » arborant une coquille et portant un solide bâton (le bourdon) s’y rendent par dévotion, par vœu, pour obtenir le pardon d’une faute ou demander une guérison. Après quelques siècles de déclin, leur salut de ralliement « Ultreïa » (« plus loin ») n’en finit pas de retentir.

A pied, à cheval, à vélo, des milliers d’Européens de tous âges et de toutes conditions, arpenteurs de foi ou chercheurs de sens, mettent désormais cap sur Santiago. Leur nombre est évalué à 500.000 chaque année, sans compter ceux qui pèlerinent par étapes annuelles. Le 5 décembre 1998, les chemins ont même été inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. « Aujourd’hui comme hier, assurait Jean-Paul II en 1989, à Compostelle, ce sanctuaire continue d’être un phare privilégié de rayonnement chrétien pour l’Europe ». La magnifique cité en granit devrait accueillir cette année des personnes du monde entier.
 

Temps forts de l’Année Sainte en 2010

Les évêques français dont les diocèses sont traversés par le Camino francès, sont invités à Compostelle, les 19 et 20 juillet 2010.
Le pèlerinage de la Croix des Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ) aura lieu du 3 au 8 août 2010.
Le pèlerinage européen des jeunes sera organisé du 5 au 8 août 2010, avec la Conférence épiscopale espagnole.
Le pape Benoît XVI se rendra à Saint-Jacques-de-Compostelle le 6 novembre 2010 dans le cadre de son voyage en Espagne (6 et 7 novembre).

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