Le cardinal Vingt-Trois explique l’encyclique aux acteurs de l’économie

Vingt-Trois André portrait

Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France a commenté mercredi 15 juillet l’encyclique sociale du pape « Caritas in veritate » au collège des Bernardins devant une assemblée de 500 personnes, réunissant des parlementaires, des anciens ministres, des diplomates, des chefs d’entreprise et des responsables syndicaux et d’associations.
L’encyclique L’amour dans la vérité est « un message d’espérance, adressé à tous les hommes de bonne volonté », a dit le cardinal Vingt-Trois à l’auditoire, insistant sur la nécessaire implication de chacun dans la vie économique et sociale. Il ne s’agit pas, a-t-il souligné, de dresser « un catalogue de solutions » à la crise économique et financière ni aux conséquences de la mondialisation mais de « proposer à chacun une stimulation à exercer un jugement moral ».

« Cette encyclique, imposante par sa taille et la multiplicité des sujets qu’elle aborde, est cependant unifiée par une perspective générale sur la responsabilité dans l’action économique et sociale », a souligné Mgr Vingt-Trois.

« C’est le service de l’homme qui est le critère ultime et définitif du projet social. Ce n’est pas l’homme qui est au service d’un projet social. Mais quel service de l’homme et quelle promotion de l’homme sont recherchés ? Autrement dit, quels sont les modèles d’humanité qui servent de référence pour établir une évaluation de l’action économique ? », a-t-il ajouté en indiquant que « cette encyclique est un commentaire d’une loi fondamentale de la doctrine sociale de l’Église pour tout l’homme et pour tous les hommes ».

A l’issue de cette présentation, le cardinal Vingt-Trois a engagé le débat avec l’auditoire, particulièrement avec Michel Camdessus, ancien directeur du Fonds monétaire international (FMI), François Chérèque, secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), Eduardo Malone, PDG du groupe Chargeurs et Michel Abdou Diouf, secrétaire général de la Francophonie.

Source : AFP