Alpha, c’est parti à Paris !

Parcours Alpha à la paroisse Saint Paul-Saint Louis à Paris

 

Trente-cinq personnes ont assisté au lancement du parcours Alpha dans la paroisse Saint Paul-Saint Louis, dans le 4ème arrondissement à Paris. La session durera jusqu’en décembre. Témoignages.

 

Parmi l’assemblée, réunie dans des locaux paroissiaux du passage Saint-Paul, une dizaine de personnes avait participé aux sessions précédentes. Ils étaient autant à venir pour la première fois. Pour les accueillir, une équipe d’une douzaine « d’invitants », avec la bénédiction du père Xavier Lefebvre, nouvellement arrivé sur la paroisse.

Après un dîner simple mais délicieux (tagliatelle – salade – sabayon), le groupe a écouté le témoignage de Françoise qui a participé à la dernière session, puis un exposé sur le thème « Le christianisme une religion fausse et ennuyeuse et dépassée? ».

Autour d’un café ou d’une tisane, les conversations se sont poursuivies jusqu’à ce que Eric, qui coordonne cette session, présente le déroulement des 10 prochaines soirées et du week-end sur l’Esprit-Saint, programmé pour novembre. Comme le veut la règle, la rencontre s’est terminée à 22 heures précises, afin que chacun puisse rentrer chez lui à une heure raisonnable.

A 64 ans, issue d’une famille catholique, Françoise a mis pendant quarante ans la religion de côté. « Il y a quelques années, j’ai recommencé à me poser des questions, explique-t-elle. Depuis 2 ans que je suis en retraite, je suis des cours à l’Ecole Cathédrale et cela m’intéresse beaucoup. Je ne sais pas si j’ai la foi maintenant mais l’expérience du parcours Alpha m’a vraiment fait progresser ». Elle a aussi apprécié l’accueil chaleureux et l’ambiance des rencontres.

Participant en 2005, Patrick fait aujourd’hui partie de l’équipe qui accueille. « Avant, je classais l’humanité en deux catégories : des clients ou des collaborateurs, reconnaît cet avocat de 40 ans, très pris par son travail. J’ai découvert, grâce à Alpha, qu’il existait tout simplement des êtres humains avec qui l’on pouvait avoir des relations amicales, même au-delà des barrières sociales». De purement intellectuelle, la religion a pris pour lui une dimension relationnelle, avec les autres et avec Dieu.

Pour Isabelle, 32 ans, le démarrage a pris un peu de temps : « J’avais déjà participé à une session mais, au bout de deux séances, je n’étais pas revenue. Je pense que je n’étais pas encore tout à fait prête à faire le pas à l’époque ». Invitée à nouveau par une amie, elle s’est lancée l’année dernière. Pari gagné ! Elle a attendu avec impatience la rencontre hebdomadaire. Le week-end proposé à mi-parcours a été révélateur. Elle se souvient : « J’ai senti quelque chose se libérer en moi. Comme si je découvrais un nouveau langage, une partie de moi que je ne connaissais pas. Depuis, la prière a pris une part importante dans ma vie. Je suis beaucoup plus sereine et mon conjoint l’a remarqué ». Si elle espère qu’il viendra un jour participer à une session, elle souhaite à tout le monde de vivre cette expérience.

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