Mgr Dufour en route pour Aix

Mgr Christophe Dufour

Le « ch’ti pure souche », comme il le dit lui-même, aime déjà la Provence. L’évêque de Limoges devient archevêque coadjuteur de Mgr Claude Feidt le 12 octobre.

« A vous membres du peuple saint qui êtes à Aix et Arles, vous les fidèles dans le Christ Jésus, que la grâce et la paix soient avec vous de la part de Dieu notre Père et de Jésus Christ le Seigneur ». C’est la salutation, à la manière de St Paul, qu’adresse Mgr Christophe Dufour aux habitants de son nouveau diocèse.

Dans une longue interview en ligne sur le site internet du diocèse, il revient sur son histoire personnelle et son chemin spirituel. Il évoque aussi les événements marquants de ces dernières années et s’interroge sur l’avenir : « Par nos paroles et par nos actes, par notre engagement dans de nouveaux modes de vie, serons-nous une Eglise de prophètes ? »

 

 

Extrait

Père, pouvez-vous nous parler de votre famille, de votre enfance, de votre jeunesse ?
– J’ai le bonheur d’être né dans une famille qui m’a fait grandir dans la confiance et qui m’a offert un trésor d’amour. Par cette confiance et par tant d’amour reçu, j’ai appris à aimer. Aîné de huit enfants (4 garçons, 4 filles), ch’ti pure souche, je suis né dans la même commune que Dani Boone, Armentières, petite ville au bord de la Flandre, entre Lille et Bergues. Je ne vous cache pas que j’aime le Nord, mais Dieu m’a donné d’être heureux là où il me plante, et déjà j’aime la Provence. Parmi les souvenirs d’enfance, je dois noter de délicieuses vacances familiales dans le Vaucluse, et nous avions alors visité Arles et Tarascon.

C’est aussi au sein de ma famille que j’ai été engendré dans la foi chrétienne, et c’est dans les bras de ma mère que j’ai connu la divine tendresse. Dès le plus jeune âge, j’ai vu mes parents prier ; ils m’ont appris à vivre avec Dieu une relation vivante, et pas seulement des mots ou des rites. Je garde en mémoire ces moments où, certains soirs, ils nous rassemblaient pour la prière que mon père ouvrait ainsi :
« Mettons-nous en présence de Dieu et adorons-le ». Avec le recul, je peux dire que c’est sans doute ce que mes parents m’ont apporté de plus précieux ; la relation vivante à Dieu est la source d’une force intérieure qui donne de traverser la vie avec confiance, y compris les épreuves.

 

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