Catholiques ou pas, 200 jeunes de 16 à 28 ans ont vécu « 48 heures pour Jésus ». Pour Damien Coutansais, responsable « Jeunesse 2000 » en France, ce temps fort  à Nantes le week-end dernier a été « source de grâce et de renouvellement » pour les participants. La proposition était soutenue par la Pastorale des jeunes du diocèse.

Conférences, homélies, temps d’adoration, eucharistie et sacrement de réconciliation ont rythmé le week-end au cours duquel ont témoigné les Franciscains du Bronx. La communauté avait déjà fait le déplacement en 2006, lors du premier rassemblement à Nantes. L’année suivante, les prêtres diocésains étaient intervenus. En 2008, c’est le Père René-Luc, élevé dans le banditisme, qui était venu parler aux jeunes de sa conversion.

Organisés depuis 8 ans en France, ces temps forts ont eu lieu dans 50 pays, principalement en Europe et aux Etats-Unis. Le mouvement international, « Youth 2000 », a été créé en 1991 par un laïc anglais, Ernest Williams, après l’appel lancé par le pape Jean-Paul II à une nouvelle évangélisation. En France, l’équipe compte une quinzaine de jeunes catholiques, âgés de 20 à 32 ans, d’horizons divers : Nantes, Lyon, Paris, Lille, Toulouse… et « tous engagés pour Jésus ».
 

« Soirée Paradise », « Open Bar d’Holy Spirit » peut-on lire sur l’affiche du week-end Jeunesse 2000 qui aura lieu à Lille les 14 et 15 février. Sur celle de Paris (13-15 mars), c’est Mr. Bonheur qui sourit. Pourquoi une telle communication visuelle ? « L’accroche doit être directe et sans équivoque pour un jeune ! répond Damien Coutansais. Il doit être attiré par l’affiche et le tract, sinon il fuit. Si l’accroche est vraiment bonne et le rejoint dans ce qu’il vit, il aura envie de venir. Etre parfois en décalage dans l’annonce et l’humour conduit à une seule chose : faire découvrir Jésus. L’Eglise n’est pas dénuée d’humour et encore moins les jeunes qui la composent ».

Et ça marche ! L’équipe a atteint son objectif : faire découvrir le Christ, l’Eglise, la Vierge Marie, inciter les jeunes à pratiquer les sacrements, à s’engager dans l’Eglise, à assurer un service en paroisse ou dans un mouvement. Le tout dans « un souci d’unité ». « Si nous n’insistions pas tant sur l’aspect diocésain, ce ne serait pas pareil… » assure le responsable national. « De nombreux jeunes nous remercient de l’aide que leur a procurée une occasion comme Jeunesse 2000 pour avancer dans leur chemin de foi : mariage, vocation religieuse, vie consacrée, désir de sainteté … » relit-il avant de conclure : « Que de grâces reçues ! »