Temps forts de la mobilisation du
diocèse de Vannes sur les questions de bioéthique, une conférence et une journée de réflexion ont rassemblé plus de 600 personnes, les 20 et 21 mars derniers.
La formation permanente et la pastorale de la santé du
diocèse de Vannes ont fait appel au responsable du département d’éthique biomédicale du Centre Sèvres, le Père Patrick Verspieren, s.j. Le 20 mars, il a donné une conférence sur le thème «
Début et fin de vie : un grand débat de société« . 500 personnes sont venues l’écouter à l’église St Vincent Ferrier à Vannes. Parmi elles, médecins, soignants, membres des aumôneries d’hôpitaux et visiteurs de malades. Par l’âge, l’attachement à l’Eglise…«
l’assistance était très large » remarque Philippe Josse, délégué diocésain à la communication. Le lendemain, 120 personnes se sont réparties dans des ateliers sur les thèmes retenus pour la révision des lois : assistance médicale à la procréation, recherche sur l’embryon, diagnostic prénatal… Le Père Verspieren est revenu sur les débats relatifs à la loi Leonetti sur la fin de vie. A chaque fois, il a relayé la réflexion de l’Eglise catholique et touché son public par «
son regard bienveillant » et sa façon «
pleine d’humanité » d’aborder des questions complexes.
Si ce rendez-vous est un succès, il s’inscrit dans une démarche initiée par Mgr Raymond Centène, évêque de Vannes, en 2006, suite à une journée sur le thème « Toi qui aimes la vie ». « Plusieurs initiatives en faveur de la vie sont nées, dont plusieurs cycles de formation bioéthique » explique Catherine de Beauregard qui pilote un groupe de travail sur la bioéthique, en tant que déléguée des Associations Familiales Catholiques (AFC).
Historique des lois de bioéthique, étude du vocabulaire… Pour se former, elle a notamment participé au colloque à Rennes en novembre 2008 sur le thème de l’embryon, une rencontre sur la bioéthique qui devrait devenir annuelle dans le diocèse. « Aujourd’hui le livre « Bioéthique. Propos pour un dialogue » et le DVD (« La vie en question », NDLR) me sont et seront des outils indispensables pour préparer les réunions de travail » reconnaît la déléguée. « Ces sujets ne se réduisent pas à des notions techniques mais font appel à la conscience de chacun » conclut Catherine de Beauregard qui se réjouit de trouver « aide et partage » auprès des différents groupes d’Eglise engagés sur le sujet.
