Benoît XVI auprès des sinistrés des Abbruzes
Rappelant qu’au delà d’un vaste mouvement de solidarité, la population vit en grande difficulté, « hors des foyers, sous la tente ou dans les voitures, à la pluie et au froid« , Benoît XVI a dit: « Ma pauvre présence parmi vous se veut un signe de ce que le Seigneur crucifié et ressuscité ne vous oublie pas et ne vous abandonne pas… Il n’est pas sourd à l’appel de qui a tout perdu, sa maison, son travail et son épargne, et parfois même des êtres chers. Certes, sa réponse concrète passe par une solidarité qui ne saurait se limiter à l’urgence initiale mais s’impliquer dans des projets à long terme. Je tiens à encourager tout le monde, pouvoirs publics comme entreprises privées, à faire en sorte que cette région revive« . Puis le Saint-Père a voulu consoler ceux qui ont perdu des familiers lors du séisme. « Ils vivent en Dieu et attendent de vous courage et espérance, de voir renaître un pays qui doit redevenir une terre couverte de maisons et d’églises, belles et solides… L’amour subsiste au-delà de cette vie passagère car le véritable amour est Dieu. Qui aime vaincra la mort en Dieu et ne perdra pas qui il a aimé« . Benoît XVI a alors lu sa prière pour les défunts du drame des Abruzzes.
Il a ensuite gagné la Basilique de Collemaggio à L’Aquila, où il a brièvement prié devant le reliquaire de saint Célestin V, un des rares objets ayant survécu à l’effondrement partiel de l’église, sur lequel il a déposé le pallium de son intronisation. La halte suivante fut devant les ruines de la résidence universitaire, où plusieurs étudiants ont perdu la vie le 6 avril. Il s’est entretenu avec les survivants. De là, Benoît XVI a gagné une école militaire où l’attendaient les maires et les curés des 49 localités les plus touchées.
Source : VIS