Benoît XVI rappelle le vrai sens de la pénitence et du pardon dans la vie chrétienne
Le pape a ensuite rappelé que les dictatures ont toujours été contraires à l’obéissance envers Dieu. Les dictatures nazie et marxiste n’admettaient rien au-dessus du pouvoir idéologique… Aujourd’hui, si, grâce à Dieu, nous ne vivons plus en dictature, nous subissons des formes subtiles de dictature, un conformisme selon lequel il faut penser comme les autres, agir comme tout le monde. Il y a aussi des agressions plus ou moins subtiles contre l’Eglise, qui montrent combien ce conformisme représente une véritable dictature ».
Avoir le courage et la joie de dire l’espérance qu’est la vie éternelle
Il a alors reconnu qu’on a presque peur de parler de la vie éternelle. « Parlons de choses utiles au monde, montrons que le christianisme peut l’améliorer, mais que son but est la vie éternelle, qui dicte les critères de l’existence… Il faut donc avoir le courage et la joie de dire la grande espérance qu’est la vie éternelle, la vraie vie, d’où vient la lumière éclairant ce monde. La pénitence est donc une grâce. C’est une grâce que de reconnaître ses péchés, de reconnaître avoir besoin de renouveau, de changement, de transformation de soi-même ».
« Je dois dire que les chrétiens, encore récemment, ont souvent évité le mot de pénitence, qui leur apparaît trop fort. Aujourd’hui, sous les attaques du monde qui parle de nos péchés, nous voyons que faire pénitence constitue une grâce. Nous voyons combien il est nécessaire de reconnaître s’être trompé. S’ouvrir au pardon, s’y préparer, permet la conversion. La purification et la transformation que sont la pénitence sont aussi une grâce car le renouveau vient de la divine miséricorde ».