La congrégation du Sacré-Cœur de Jésus veut faire pétiller son réseau

La famille du Sacré-Cœur de Jésus a rendez-vous ce samedi 28 mai, à Châtenay-Malabry (92). Les sœurs de la congrégation organisent un festival exceptionnel destiné à rassembler les jeunes proches de cette société. « Nous attendons plus de 300 participants : les élèves des établissements scolaires placés sous notre tutelle ; les étudiants et jeunes professionnels en lien avec le réseau ; et ceux qui ont été en contact avec les religieuses, détaille Sœur Sophie Maille, coordinatrice de l’événement, également en charge de la pastorale des jeunes et des vocations pour la province Belgique-France-Pays-Bas.

Ce rassemblement va accueillir des jeunes de 6 à 40 ans. » La manifestation, intitulée « Atout cœur, pour un monde où la vie pétille », veut aider à tisser le réseau des jeunes Sacré-Cœur. « Ils n’ont pas tous l’occasion de se rencontrer, observe Sr Sophie Maille. Cette journée du 28 mai témoigne du désir de nous découvrir comme partageant une même spiritualité. Nous souhaitons que chacun expérimente ce lien qui nous unit. »
 

La congrégation du Sacré-Cœur de Jésus prend corps sous l’impulsion de Madeleine-Sophie Barat, en novembre 1800. La jeune femme, forte d’une solide éducation chrétienne, souhaite développer l’enseignement pour les jeunes filles. Au fil du temps, des communautés sont constituées en France et en Europe, ainsi que des écoles. La congrégation compte aujourd’hui 2500 religieuses présentes dans une quarantaine de pays, répartis sur les cinq continents.

Sœurs apostoliques, elles sont engagées dans le monde du travail, « au plus près des besoins des hommes et des femmes des sociétés contemporaines ». « La congrégation est engagée dans trois domaines : l’éducation et la formation ; la promotion de la justice et de la paix ; l’annonce de l’Évangile et l’accompagnement de la foi, précise la coordinatrice, également professeur de mathématiques dans un lycée public. Notre but est de faire découvrir et manifester l’amour du Christ. » Elles sont professeures, éducatrices, juges pour enfants, infirmières, et veillent à offrir un regard humain et nourri d’espérance. « Nous allons à la rencontre de l’autre, prenons du temps, dialoguons, souligne Sœur Sophie Maille. Les relations ont une place importante dans la formation de la personne. »

Pour les religieuses, celle-ci ne se limite d’ailleurs pas à la dimension scolaire mais vise le développement de l’autre dans sa globalité, comme l’y invite le paragraphe 11 des Constitutions des Religieuses du Sacré-Cœur : « Que chaque personne s’éveille à la vérité, à l’amour, à la liberté. Qu’elle découvre le sens de sa vie et se donne aux autres. Qu’elle apporte sa part créative dans la transformation du monde. Qu’elle puisse rencontrer l’amour de Jésus. Qu’elle s’engage dans une foi active. »