600 jeunes religieux et religieuses bien dans leur temps, bien dans le ton !
La fraternité était bien là, dès vendredi soir, quand les 600 religieux et religieuses sont arrivés des quatre coins de la France, à Passy Buzenval. Les élèves qui sortaient de cours n’en revenaient pas : autant de religieux d’un seul coup ; en civil, en habits, de toutes nationalités, contemplatifs et apostoliques mélangés !
Le trésor de vie, nous l’avons vécu dans les temps de prière, de détente aussi, de réflexion sur les défis que la société pose à la vie religieuse aujourd’hui. Temps de détente en atelier : relaxation, loup garou biblique, philosophie en s’amusant, film, sport, art floral… Il y avait bien là de quoi laisser s’exprimer pleinement les talents de chacun, dans la bonne humeur et la détente !
Frères et sœurs ont aussi animé des temps de forum qui disent bien la diversité de notre questionnement et de nos engagements : écologie, médias, nouvelle évangélisation, famille, éthique, Europe, économie, monde étudiants et jeunes aux frontières, dialogue interreligieux…
Des religieux, bien dans leur temps, bien dans le ton… Ajoutons bien en rythme ! La preuve en musique avec la grande flashmob organisée sur le parvis de Notre-Dame de Paris, le dimanche après-midi. Tout a commencé par un groupe de religieux en visite à la cathédrale. Rien d’anormal là-dedans… C’est aux premières notes de « Oh Happy Day » que les (vrais) touristes ont été étonnés ! 3 minutes de flashmob et un temps de partage avec les spectateurs : « Ca donne envie d’aller à l’église », « Bravo », « Ca, c’est de la pastorale jeune », silence étonné à la fin de lachorégraphie, applaudissements, éclats de rire… et l’envie de recommencer et de rentrer dans la danse ! « Un moment incroyable », a dit l’un des religieux en première ligne. « Je suis fier de nous » a-t-il ajouté avec une pointe d’humour !
Soyons honnêtes, beaucoup ont dit être venus « en traînant les pieds », avant de reconnaître que le rassemblement avait été pour eux un moment « hors temps » ! Une sœur a avoué qu’elle repartait « comme au temps de son premier amour », toute vivifiée de ces rencontres entre jeunes frères et sœurs… et ce tonus pour répondre à l’appel des premiers jours en véritable « Missionnaire de l’Espérance » !