Plus de 15.000 jeunes ont assisté aux concerts d’Anuncio l’été 2011 à Madrid (Espagne), pour les Journées Mondiales de la Jeunesse. Un succès auquel a contribué Sigolene.
Fin 2010, l’étudiante en aménagement du territoire a terminé son cursus. L’ancienne scout se pose la question d’une année d’apostolat. Elle entend alors l’appel à faire vivre le charisme d’Anuncio en Espagne, aux JMJ de Madrid : « être dans la ville et dans le monde ».
Sigolene décide de rejoindre la capitale madrilène pour une semaine…et restera un an ! « C’était incroyable. Nous vivions à 10 dans un appartement de 110 mètres carrés au cœur de Madrid » se souvient Sigolene. Les jeunes, âgés de 21 à 30 ans, viennent du Royaume-Uni, de Colombie, de France et d’Espagne. Sa mission ? Mettre en place la communication du Festival Anuncio qui doit se tenir Plaza de España, du 15 au 19 août 2011.
Pour cette « Année Casa », Sigolene est accompagnée spirituellement. Elle apprécie de recevoir une formation sur la foi, l’Eglise, la Doctrine sociale… « Cela reste pour moi une expérience de l’Eglise universelle » témoigne-t-elle. En Espagne, elle observe une Eglise où le clergé a du poids mais où la jeunesse est « désabusée ». De retour en France, elle a capitalisé cette expérience et travaille désormais… dans la communication !

« Un désir ancien de cause inconnue ». C’est l’explication donnée par Jean pour parler de cette « Année Casa » qu’il vit actuellement avec Anuncio à Paris. « Une année réservée à Dieu pour engendrer une relation personnelle avec Lui », complète-t-il entre deux présentations de groupes chrétiens qui se produisent devant l’église Saint-Etienne du Mont pour la Fête de la Musique.
A la fin de sa cinquième année de médecine, il souhaite s’engager dans un service pour gagner « en confiance, en espérance, en amour ». Anuncio lui propose une année missionnaire de formation à la prière et à la vie communautaire. Il loge dans un bâtiment diocésain, derrière la basilique Montmartre. Son choix suscite l’incompréhension de sa famille parisienne.
Pourtant, assure Jean, la démarche répond à son attente, lui qui cherche « la fidélité à Dieu dans les petites choses du quotidien ». Il ne cache pas l’exigence de bienveillance de ce choix de vie : « Je me suis bonifié. J’ai la volonté d’être meilleur ». Ce qui est nouveau chez lui ? « Ma profonde conviction en la Miséricorde de Dieu ».
Lui, dont ses amis louent « la fantaisie, la créativité et l’humour », provoque encore l’étonnement dans son entourage. « J’aimerais tellement faire ça » entend-il souvent. « C’est pour moi une forme de témoignage » se réjouit-il.