Rencontre des Œuvres pontificales missionnaires d’Europe : témoignages

Mgr Tomazs Atlas, Polonais, et Mgr Giovanni Cesana, Italien, témoignent après la rencontre des Œuvres pontificales missionnaires (OPM) d’Europe. Cette session a réuni dix-neuf directeurs, du jeudi 28 février au lundi 4 mars 2013, sur les lieux fondateurs de la mission, à Lisieux, Caen et Paris.
 

Portrait de Mgr Tomasz Atlas

Mgr Tomasz Atlas est directeur des OPM de Pologne depuis trois ans, après une expérience Fidei Donum au Congo-Brazzaville

 » Encore une fois, j’ai été touché par l’accueil des directeurs des OPM. Nous avons le même Seigneur, la même mission, nous ne sommes pas en concurrence ni en compétition. Le climat de la rencontre de cette année était spécial, tellement rempli de joie et de paix ! Certainement portés par le lieu, nous avons logé près du Carmel de Sainte Thérèse. L’amour de l’Eglise et la prière nous ont guidés dans les échanges.

Ces quelques jours ont été significatifs pour notre mission. J’ai découvert la chapelle de Jeanne Bigard et de sa mère, fondatrices de l’œuvre de Saint Pierre Apôtre. Le rappel de cette intuition nous a confirmé dans l’une de nos priorités : le soutien financier et spirituel dans la formation des séminaristes d’autres pays. Nous mettons l’accent sur la formation car pour être prêtre missionnaire, il ne suffit pas de se former comme prêtre célébrant mais aussi comme pasteur, véritable témoin évangélisateur.

Notre deuxième priorité est le renouvellement de nos outils vieillissants avec un site Internet, une présence sur les réseaux sociaux et trois revues.

Pour vivre la communion universelle, les enfants aident les enfants par l’action des Chanteurs à l’Etoile. A Noël, les jeunes missionnaires vont sensibiliser à la solidarité en chantant de porte en porte ».

Portrait de Mgr Giovanni Cesana

Mgr Giovanni Cesana, directeur des OPM d’Italie depuis cinq ans

 » La relation entre les directeurs est très ouverte et fraternelle. Nous avons des expériences différentes puisque les pays n’avancent pas de la même manière sur les questions sociales et d’Eglise. Et pourtant, le travail est homogène.

C’est la première fois que j’allais à Lisieux, l’intuition et la vision de sainte Thérèse au XIXe siècle sur la mission est de regarder chaque personne comme le but de l’amour de Dieu. L’Eglise n’est pas une grande organisation mais surtout une relation.

Nous nous appuyons cette année sur l’Année de la foi en Italie pour mener les propositions des OPM. Comme l’a dit Jean-Paul II, la relation entre la foi et la mission est très étroite. Chaque baptisé est appelé à être missionnaire ! Nous avons actuellement 500 prêtres italiens Fidei Donum à l’étranger et plus de 1500 prêtres Fidei Donum arrivés en Italie. Notre réflexion porte sur la manière d’être missionnaire et sur la baisse des vocations en Italie. »
 

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