Lors de l’audience au Cardinal Angelo Amato, S.D.B., Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le 27 mars 2013, un des décrets promulgués par le Pape François concerne la reconnaissance du martyre de Vladimir Ghika, prêtre roumain, tué en haine de la foi en 1954.

Ce prêtre ordonné pour le diocèse de Paris en 1923 fut nommé protonotaire apostolique en 1931 par le Pape Pie XI. Lorsque la Guerre éclate en 1939, il se trouve en Roumanie. Il meurt dans les geôles du régime communiste roumain en 1954.

La cause de sa béatification avait été ouverte en 2002, par l’archevêché de Bucarest (Roumanie).

Avec VIS du 28 mars 2013
 

Vladimir Ghika est né le 25 décembre 1873, à Constantinople, dans une famille régnante roumaine. Il est baptisé et confirmé dans l’Église orthodoxe.

Il arrive en 1878 en France, suit des études à Toulouse où il est licencié en droit, et ensuite à Paris où il intègre l’Institut d’Études Politiques.

Fidèle à la « théologie du besoin », qui sera la règle de sa vie, Vladimir va se vouer à diverses actions de charité, en France et en Roumanie, avec une immense disponibilité pour les pauvres, les malades, les blessés.

En 1902, après de longues réflexions, il fait son entrée officielle dans l’Église catholique. Après des études à Rome, il obtient, en 1906 une licence en philosophie et un doctorat en théologie. Il est ordonné prêtre du diocèse de Paris le 7 octobre 1923.

Le 18 novembre 1952, il est arrêté à Bucarest et est condamné à trois ans d’incarcération dans la prison de Jilava près de Bucarest. Il y meurt en martyr de la foi le 16 mai 1954.