L’Église a toujours été présente aux débats qui touchent, d’une façon ou d’une autre, à la dignité de la personne humaine. Cette présence est constitutive de sa mission au service de l’homme en tant que « route fondamentale de l’Église.[1] » Selon la belle expression du Concile Vatican II, « il n’est rien de vraiment humain qui ne trouve écho[2] » dans le cœur des chrétiens. Bien des questions ont ainsi résonné dans le cœur de l’Église au fil des siècles, telle la « question sociale » du XIXème siècle qui a conduit Léon XIII à publier l’encyclique Rerum novarum (1891), véritable acte fondateur de la Doctrine sociale de l’Église.
Depuis quelques décennies, une nouvelle « question sociale » a émergé en lien avec le développement des biotechnologies dans la mesure où elles risquent de forger une certaine conception de l’homme et de la société. Tout en encourageant les progrès des sciences biomédicales qui ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques[3], l’Église nous invite à un discernement. Lire la suite.