Le denier de l’Église, 100 ans après sa création.

Depuis sa création en 1906, le denier de l’Église est cette contribution volontaire demandée chaque année aux catholiques. Il est destiné à assurer la vie matérielle des prêtres et la rémunération des laïcs salariés en mission dans l’Église.

Dès 1906, à la suite de la rupture du Concordat, les évêques et les prêtres ont pris conscience des difficultés matérielles qu’il leur faudrait dès lors affronter. Ils ont d’emblée assumé ce que cela impliquait : dépendre entièrement de la générosité des fidèles. Les documents d’époque attestent que le plus difficile pour les prêtres et les évêques fut d’avoir à solliciter les fidèles pour eux-mêmes et non pas uniquement pour les pauvres qu’ils avaient l’habitude, depuis des siècles, de secourir.
Depuis 1906, les évêques et les prêtres sollicitent régulièrement les fidèles. Cela exige d’une part de l’humilité, mais aussi une grande vigilance. Ainsi, les évêques ont à leur côté un conseil pour les affaires économiques et un économe diocésain, qui les aident à gérer le budget du diocèse. Il leur revient aussi d’informer les fidèles. En d’autres termes, les diocèses ont dû apprendre à rendre compte de leur gestion, bref, à communiquer sur ces questions matérielles.

Une partie des catholiques sait que les dons sont la seule source de revenus de l’Église. Pratiquant régulièrement, occasionnellement ou même rarement, ceux-là sont manifestement conscients de leur responsabilité et tiennent à soutenir la vie de l’Église. Néanmoins, beaucoup ignorent encore que l’Église ne vit que des dons et que leur soutien lui est nécessaire. C’est pourquoi l’Église doit inlassablement continuer d’informer. Elle communique à l’attention des donateurs, pour rendre compte de l’usage de leurs dons et pour qu’ils continuent de la soutenir. Elle s’adresse également à tous ceux qui ne donnent pas encore pour leur faire savoir que l’Église a besoin d’eux.

Télécharger le document au format acrobat