Marie n’a jamais vécu les Journées Mondiales de la Jeunesse et s’interroge encore pour les JMJ de Madrid (16-21 août 2011). Pourtant, la relation privilégiée nouée par Jean-Paul II avec les jeunes explique sa présence à Rome jusqu’au dimanche soir, avec deux de ses collègues.

Comme elle ne connaît pas la ville éternelle, c’est le Directeur du SNEJV en personne, le Père Eric Poinsot, qui a fait office de guide ce matin : forum romain, Colisée… Marie a aussi visité l’église Saint-Louis-des-Français, la basilique Saint-Clément et sa crypte.

Avec la fin de la pluie, les rues de Rome se sont à nouveau remplies. « On sent vraiment une démarche de foi » témoigne-t-elle. A quoi reconnaît-on les pèlerins ? « Ils ont des drapeaux, se déplacent à plusieurs et ne parlent pas italien !  On entend pas mal de français. Les Espagnols surexcités se reconnaissent à leurs « Viva el papa ! »

La touriste de la matinée s’est elle aussi faite pèlerin dans les jardins de la Trinité-des-Monts. Le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon,  y a présidé un temps de prière. Des jeunes ont retracé la vie de Jean-Paul II en lisant ses témoignages. Marie a été touchée par l’évocation de son enfance : « Il admettait ne pas être un bon enfant de choeur car il ne priait pas vraiment assez. Son père avait fini par lui faire remarquer ».

Commentant la vie du futur bienheureux, le cardinal Barbarin, a fait le parallèle avec les choix posés par les apôtres. « Il nous a invités à suivre le modèle des apôtres et à répondre, comme eux, à l’appel du Christ » retient-elle.

Pour Marie, le pèlerinage se poursuivra par la veillée de prière internationale au Circo Massimo. « Malheureusement, je n’ai pas pris de radio pour écouter Radio Vatican en français » regrette-t-elle. Sans hébergement prévu, elle ne sait pas si elle dormira cette nuit mais assure qu’elle sera place Saint-Pierre, « à la première heure », pour la messe de béatification, dimanche matin.