La Délégation catholique pour la coopération (DCC) organise le recrutement et la préparation au départ de ses volontaires à travers des stages et des week-ends de formation. Elle assure leur envoi et un suivi pendant leur séjour à l’étranger. Et quand les volontaires terminent leur mission, elle organise des sessions : « Revenir ». En 2022, 170 volontaires ont participé à ces sessions. En décembre 2023, 40 volontaires tout juste rentrés de mission ont relu le temps d’un week-end leur expérience personnelle, professionnelle et spirituelle/intérieure (les fruits et les difficultés), à la Clarté-Dieu, à Orsay,  une maison franciscaine.

Pendant deux jours, les volontaires se sont demandés comment vivre le retour dans la joie et difficultés et quels prolongements envisager en France. Ils ont partagé ainsi leurs envies, leurs idées pour s’engager sur les réseaux, des informations pratiques sur le retour pour s’orienter. « Ils vivent un choc culturel inversé. Il faut qu’ils vivent un temps de deuil, avant de reprendre leur vie en France « , explique Alfred Rabany, chargé de communication à la Délégation catholique pour la coopération.

« C’est une étape dans le volontariat. Mais cela ne marque pas la fin du volontariat, souligne Alfred. C’est une étape de vie. Les fruits du volontariat vont se répandre dans le fil du temps « . Ces sessions sont d’ailleurs encadrées et animées par d’anciens volontaires partis plusieurs mois en mission.

Portraits de volontaires d’une session « Revenir »

Béatrice

A 63 ans, Béatrice est partie en mission jusqu’en 2023 avec son mari Patrick trois mois à Anafora en Égypte dans un centre d’accueil copte orthodoxe, situé à mi-chemin entre Le Caire, la capitale et Alexandrie où elle exerçait en tant qu’infirmière et son mari en tant que chargé agricole.

Henri

A 30 ans, Henri est parti en mission à Jérusalem (Terre Sainte) jusqu’en octobre 2023 pour travailler au sein du Terra Sancta Museum, un musée qui préserve et valorise le patrimoine archéologique et artistique du christianisme. Le Terra Sancta Museum est porté par la Custodie de Terre Sainte, c’est-à-dire la communauté franciscaine établie à Jérusalem depuis 800 ans.