Déclaration de Mgr Lalanne au sujet de la crise laitière

Lalanne Stanislas - Coutances Avranches

Il y a des colères qui éclatent après de longues crises discrètes, vécues dans les exploitations. Il y a cette humaine et légitime colère de nos frères et sœurs agriculteurs dans notre département de la Manche qui demandent juste rémunération.

Cris de détresse, appels à la révolte, souffrances des chefs d’exploitation, de leurs familles : autant de constats dont je suis témoin depuis de longs mois au cours de mes rencontres avec ces hommes et ces femmes du monde agricole, du monde laitier. On voit même l’inquiétude conduire parfois à des tensions au sein de groupes traditionnellement très solidaires.

Le lait, c’est tout un symbole : la première nourriture de la vie, l’alimentation de la croissance des enfants, cette marque universelle de l’aliment par excellence. Quand il vient à manquer au sein d’une population, les carences apparaissent, première étape souvent vers la malnutrition.

Être agriculteur, être producteur laitier, c’est exercer un admirable métier, c’est prendre part à la chaîne de la vie, c’est aménager les paysages dont tous profitent, c’est construire le lien essentiel de l’homme avec la nature et la création. Pour la Manche, c’est une très forte réalité de son histoire et de son économie actuelle.

Mais comment en est-on arrivé là aujourd’hui, à ces actions désespérées et spectaculaires de producteurs choisissant des moyens parfois ultimes pour se faire voir et entendre ? Ce qu’expriment les agriculteurs vient comme en écho aux grandes interrogations de notre société : quelle humanité voulons-nous vraiment ? Quels choix sont alors nécessaires ? Quels engagements sommes-nous prêts à prendre ? Dans ce contexte, j’en appelle au respect et à l’écoute, au dialogue en vérité, à la solidarité.

Les producteurs laitiers, les agriculteurs, toutes les personnes qui travaillent dans ce monde rural ont besoin de retrouver l’estime de leur métier et de voir reconnue leur dignité. Tous, ils œuvrent dans une catégorie de production pas comme les autres : sachons les accompagner, les soutenir, les comprendre. Qu’ils soient ici assurés de ma prière et de celle des communautés chrétiennes de notre diocèse.

+ Stanislas Lalanne
Évêque de Coutances et Avranches
 

Il y a des colères qui éclatent après de longues crises discrètes, vécues dans les exploitations. Il y a cette humaine et légitime colère de nos frères et sœurs agriculteurs dans notre département de la Manche qui demandent juste rémunération.

Cris de détresse, appels à la révolte, souffrances des chefs d’exploitation, de leurs familles : autant de constats dont je suis témoin depuis de longs mois au cours de mes rencontres avec ces hommes et ces femmes du monde agricole, du monde laitier. On voit même l’inquiétude conduire parfois à des tensions au sein de groupes traditionnellement très solidaires.

Le lait, c’est tout un symbole : la première nourriture de la vie, l’alimentation de la croissance des enfants, cette marque universelle de l’aliment par excellence. Quand il vient à manquer au sein d’une population, les carences apparaissent, première étape souvent vers la malnutrition.

Être agriculteur, être producteur laitier, c’est exercer un admirable métier, c’est prendre part à la chaîne de la vie, c’est aménager les paysages dont tous profitent, c’est construire le lien essentiel de l’homme avec la nature et la création. Pour la Manche, c’est une très forte réalité de son histoire et de son économie actuelle.

Mais comment en est-on arrivé là aujourd’hui, à ces actions désespérées et spectaculaires de producteurs choisissant des moyens parfois ultimes pour se faire voir et entendre ? Ce qu’expriment les agriculteurs vient comme en écho aux grandes interrogations de notre société : quelle humanité voulons-nous vraiment ? Quels choix sont alors nécessaires ? Quels engagements sommes-nous prêts à prendre ? Dans ce contexte, j’en appelle au respect et à l’écoute, au dialogue en vérité, à la solidarité.

Les producteurs laitiers, les agriculteurs, toutes les personnes qui travaillent dans ce monde rural ont besoin de retrouver l’estime de leur métier et de voir reconnue leur dignité. Tous, ils œuvrent dans une catégorie de production pas comme les autres : sachons les accompagner, les soutenir, les comprendre. Qu’ils soient ici assurés de ma prière et de celle des communautés chrétiennes de notre diocèse.

+ Stanislas Lalanne
Évêque de Coutances et Avranches
 

Sur le même thème