Message de la commission Justice et Paix de la Conférence des évêques slovènes pour la solidarité avec les migrants
La Commission Justice et Paix de la Conférence des évêques slovènes est consciente que bon nombre des réfugiés et des migrants qui viennent en Europe en provenance d’Afrique du Nord et au Moyen-Orient sont un défi majeur pour l’ensemble de l’Union européenne des États membres. Tous les pays et tous les citoyens sont en face d’un test de solidarité avec tous ceux qui ont été chassés de leur terre natale par les guerres et la violence, contraints à frapper à notre porte dans l’espoir de trouver un avenir meilleur.
L’hospitalité et l’accueil des étrangers sont depuis longtemps un signe d’amour et de respect pour la dignité de chaque être humain. Par conséquent, en cas de plus de mouvements migratoires dans notre pays, tous les réfugiés (et leurs familles), demandeurs d’asile et ceux qui se rendent dans d’autres pays, seraient correctement pris en charge, y compris les soins religieux. Dans le même temps, nous exprimons notre soutien à toutes les institutions de l’État, à la protection civile, aux organisations humanitaires et aux volontaires qui se préparent à l’accueil possible des réfugiés et des migrants.
En cas d’augmentation du nombre de réfugiés, leur hébergement dans notre pays peut susciter un certain nombre d’opinions, de réponses et de points de vue. Nous pensons que toutes les questions, y compris celles qui concernent notre propre sécurité, doivent recevoir une réponse objective, honnête et honnête. Pour reprendre les mots du pape Francis’ Nous ne pouvons pas se lasser dans nos efforts pour une réponse globale au niveau européen et international « (18. 4. 2015), nous exhortons le gouvernement à apporter sa contribution à la commune et la résolution européenne intégrée les causes de la tragédie des réfugiés et la solidarité dans le domaine de financement de campagnes humanitaires. L’accueil des réfugiés appelle instamment à une réflexion sur la façon dont l’Union européenne et l’OTAN contribuent à des conditions de paix et de l’organisation dans les pays de la région et donc à la réduction de la migration des réfugiés en Europe, parce que les possibilités ne sont pas illimitées. La crise des réfugiés est aussi une opportunité pour notre pays, examiner les conséquences tragiques du trafic d’armes, d’une intervention militaire sous-réfléchie dans les pays occidentaux, de politiques économiques injustes, de la pauvreté et de la corruption, entraînées par des conflits militaires et la guerre civile en toile de fond. En même temps, c’est l’occasion d’exprimer demande une action plus résolue contre tous ceux qui profitent de réfugiés et sur leur chemin vers l’Europe souvent exposés à l’exploitation et le danger de mort.
Ce faisant, nous ne pouvons ignorer le fait que dans le Moyen-Orient, en Egypte et dans de nombreux autres pays, les chrétiens sont une cible particulière du fanatisme religieux et de l’intolérance, et une tentative d’extermination pure et simple de la présence chrétienne dans ces domaines, par conséquent, le génocide indéniable. Au sein de la Commission Justice et Paix, nous nous engageons à fournir une assistance à tous les réfugiés, en particulier ceux qui sont victimes d’intolérance religieuse, culturelle et ethnique.
Mgr. Stanislav Zore, président de la Commission Justice et Paix à la SSC