Visages et témoignages de jeunes en Service Civique

A l’étranger ou dans les quartiers populaires, auprès de personnes handicapées ou d’étudiants, ces jeunes partagent leur expérience de volontaires en Service Civique. Ils sont formés et accompagnés dans leur mission par quelques-uns des mouvements et associations signataires de la plate-forme ecclésiale pour le Service Civique.
 

Thibaud, 20 ans, étudiant et volontaire à la « Mission Etudiante Catholique »

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A Metz, la Mission Etudiante Catholique a créé un partenariat avec une association qui propose de loger des étudiants chez des personnes âgées en échange de quelques services.
Chaque association apporte quelque chose à l’autre : La Mission fait de la communication pour ce système dans le milieu de l’Eglise et cela fait connaître notre aumônerie au sein du milieu catholique de la ville.
Ma mission principale est de faire de la communication en faisant des annonces à la fin des messes suivie d’une distribution de tracts à la sortie de l’église. Ce qui me permet d’aller à la rencontre des Chrétiens de ma ville, de faire des connaissances dans le milieu ecclésial et d’apporter ma contribution a des personnes qui en ont besoin, tant les étudiants ayant des soucis pour se loger que les personnes âgées isolées et seules.
 

Aude, 21 ans, volontaire à la DCC

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Étudiante en école de Ressources Humaines, j’ai pris une année de césure pour réaliser une mission humanitaire. Accompagnée par la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC) et soutenue par le Service Civique, j’ai rejoint l’orphelinat « Odanadi Seva Samsthe » qui lutte contre le trafic humain à Mysore, en Inde du Sud. Sur place pendant 6 mois, c’est alors toute ma vie qui s’est vue changer : des codes de la société qui m’entoure aux petites choses de la vie quotidienne (manger, se doucher…). C’est dans cet environnement que j’ai appris ce que, réellement, j’aime, soutiens, déteste et repousse. Je suis plus sûre de moi et de ce que je veux aujourd’hui.
 

David, volontaire à L’Arche Le Levain

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Après un bac électrotechnique, j’ai travaillé dans le BTP puis vendu des jeux vidéo. Je suis venu à L’Arche car mon travail ne me comblait pas : j’avais besoin de prendre du temps pour discerner ce que je voulais faire de ma vie. En tant que volontaire en foyer à Compiègne, j’assure une présence auprès des personnes handicapées pour partager leur vie, leurs moments de joie, leurs difficultés, et parler avec elles quand elles en ont besoin. Je les accompagne dans les tâches quotidiennes du foyer ainsi que dans leurs activités. J’ai découvert que vivre ensemble est enrichissant. Parfois ce sont les personnes handicapées qui me soutiennent. Quand je fais des erreurs, elles sont les premières à me rassurer et à m’accepter tel que je suis. C’est une grande leçon d’humanité. J’apprends à travailler en équipe, à respecter les caractères de chacun et à composer avec. J’apprends aussi à gérer des situations humaines parfois complexes. C’est une expérience qui me servira toute ma vie.
 

Antoine, 23 ans, volontaire environnement auprès du service formation (SGDF)

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Un Service Civique, c’est l’occasion de prendre du temps et de rencontrer des gens. Après une licence de droit et de sciences politiques et une année Erasmus, j’ai décidé de m’investir dans l’association des Scouts et Guides de France tout en poursuivant un Master 1 de droit. J’ai déjà été bénévole pendant 5 ans et je le suis toujours, mais le Service Civique m’a apporté une nouvelle expérience. Je suis en train de rédiger un livre pour le service formation de la structure sur les techniques scoutes de construction et de fabrication. Prendre contact avec un éditeur, trouver un dessinateur, regrouper les techniques et les promouvoir en assurant des formations, ce sont les missions que j’ai pu réaliser durant mes 9 mois de volontariat et autant d’expériences et de souvenirs avant mon Master 2.
 

Amandine, 22 ans, volontaire au Secours Catholique

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Je suis arrivée au Secours Catholique après 3 années à l’université. J’étais alors désireuse de découvrir autre chose. Je ne connaissais rien du Secours catholique, si ce n’est sa vocation sociale : j’avais donc tout à apprendre. Ma principale mission était le développement d’un réseau de Jeunes Solidaires. Cette mission, je devais la construire et l’orienter selon ma propre personnalité. D’une nature assez timide, ce volontariat s’annonçait comme un réel défi pour moi. Au fil des mois, tout en me rendant utile aux autres, j’ai aussi beaucoup appris sur moi-même et évolué. J’ai gagné en assurance et en confiance : je peux à présent m’exprimer clairement en public pour défendre des valeurs et des idées. Mon volontariat, avant d’être une expérience professionnelle, restera avant tout une expérience humaine.
 

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