Les français et le Denier : enquête sur ce don pas comme les autres

Logo CEF en jpgCréé par l’Église catholique en France après la séparation de l’Église et de l’État en 1905, le Denier de l’Église finance, en premier lieu, le traitement des prêtres ainsi que le salaire des laïcs en mission (le traitement des prêtres n’est pas pris en charge par l’État sauf en Alsace-Moselle).

En 2013, lors de l’Assemblée plénière à Lourdes, les évêques ont approuvé la mise en place d’un dispositif national sur le Denier. Ce processus qui prend fin en 2016 s’est déroulé en trois phases : un questionnaire, une étude qualitative suivie d’une étude quantitative.

Ce plan triennal, intitulé « Présents pour le Denier » a interrogé (l’étude qualitative) la génération des 30-50 ans afin de connaître leur perception du Denier. Il en ressort les points suivants : cette génération donne au « coup de cœur » mais ne s’inscrit pas une démarche régulière de don ; les 30-50 ans sont très sollicités par d’autres acteurs et notamment des ONG ; enfin ils considèrent le don de manière générale comme un acte citoyen détaché de l’institution pour laquelle ils donnent, à savoir l’Église catholique et les valeurs qu’elle véhicule.

L’étude quantitative qui a été menée en juin 2015 fait ressortir différents éléments. Notamment, qu’ils soient catholiques pratiquants ou non, 64% des personnes interrogées sont attachées à la présence des lieux de cultes dans leur communes ; 77% des personnes interrogées, catholiques et sans religions mais de parents catholiques, déclarent connaître le vocable « Denier ». Enfin, parmi les personnes interrogées non contributrices au Denier, 63% considèrent que l’Église catholique ne peut pas se passer du Denier.

Retrouvez toutes les informations sur ces études dans le dossier disponible en téléchargement.

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