Visages et témoignages de la mission

Père Alfonso Bartolotta, Oblats de Marie Immaculée

Père Alfonso Bartolotta

« Tout a commencé lorsque je rêvais, sans pourtant pouvoir faire la sieste : « Qu’est-ce que j’aurais fait à présent si j’étais en Italie ? » Drôle de question car j’étais au Cameroun… ! Je me disais : « Alfonso il faut sortir non seulement de cette chambre, mais tout d’abord de moi-même ». C’est comme ça que j’ai parcouru une piste et en suivant la voix lointaine des enfants, j’ai découvert ce domaine particulier et complexe des enfants de la rue. Etre présent parmi eux, se faire proche pour les connaître et les comprendre, sans les juger et les critiquer. C’est le premier pas, celui que j’appelle « la philosophie du savoir perdre de son propre temps », mais auprès d’eux. Aujourd’hui les grands savants dans le domaine théologique parlent de : « la pastorale de proximité » !

Au début, je ne faisais rien car ils ne faisaient rien, puis ils jouaient au ballon et donc moi aussi, puis encore ils vont à la pêche pour prendre des poissons à manger, alors je m’improvise pêcheur, mais n’attrapant aucun poisson, sous le regard étonné des enfants qui en prenaient à chaque coup qu’ils lançaient les filets, malgré mes nombreux études à la Fac… ! Souvent on dit les pauvres ceci les pauvres cela, ce jour là par contre je me disais plutôt : « Pauvre de moi ! ». Ou encore lors de l’hivernage, partir avec eux pour semer le mil et les arachides, et puis accepter qu’ils m’expliquent quelles sont les mauvaises herbes qu’il faut arracher autour de bonnes plantes qui poussent, autrement j’aurais arraché les bonnes pour laisser debout les mauvaises… tout ça fait partie aussi de l’apprentissage pour entrer dans la vie des autres, et non seulement le moment de s’y mettre à leur langue !

Bien sur il faut à un moment donné oser proposer quelque initiative. Le jour plus beau c’est quand un des enfants, en allant au champ, me pose la question suivante : « Pourquoi fais-tu cela ? Tu étais tranquille chez toi ? Tu ne connais rien d’ici ? » C’est l’autre qui t’ouvre la porte de son propre cœur et alors tout ce que jusqu’à là était une annonce indirecte, devient progressivement une annonce directe et explicite : c’est le début pour commencer à transmettre la Bonne Nouvelle de Jésus.

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Source : Site Internet des Oeuvres Pontificales – Coopération Missionnaire

Claire, étudiante en médecine

Claire , étudiante en médecine

Nous sommes partis à quinze étudiants en médecine. Une fois sur place, nous nous sommes séparés en groupes de trois, chaque groupe étant rejoint par deux jeunes interprètes cambodgiens, puis nous sommes partis vivre au rythme des orphelinats situés aux quatre coins du cambodge. Voici une journée dans l’orphelinat de Kompong Thom 130 enfants…

Le réveil est matinal (6 heures) pour les enfants qui commencent par nettoyer et ranger leur chambre. Ils sont souvent une dizaine par chambre, c’est donc une nécessité ! Puis, ils font la première toilette de la journée, auprès des puits. Après un petit déjeuner composé de riz bouilli ou de légumes, ils partent pour l’école qui commence à 7h15. Ils y vont à pied et toujours en uniforme.
Vers onze heures, c’est la fin de l’école et le retour au centre pour le déjeuner. Il est préparé avec les produits du marché achetés le matin même par les « mamans-nourices ».
L’après-midi, c’est au tour du deuxième groupe d’enfants d’aller à l’école tandis que l’autre aide aux travaux ménagers, fait les devoirs d’école et révise, joue, fait du sport…
Le dîner a lieu un peu avant dix neuf heures, après le retour du deuxième groupe. Ensuite, c’est quartier libre le soir : travail scolaire, télévision, chant, parties de cartes, danse…

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Source : Site Internet des Oeuvres Pontificales – Coopération Missionnaire

Olivier, volontaire Fidesco, responsable des achats aux Philippines

Olivier, volontaire Fidesco

« Optimiser au mieux les menus et les produits choisis chez les fournisseurs, éprouver et assurer un suivi rapproché, tout cela contribue vraiment à améliorer « l’ordinaire » d’une population déjà affaiblie par les privations de la rue. Et c’est aussi un véritable partage humain avec les fournisseurs, des petites joies aux peines, tout ce qui fait la vie. Et ce sont bien tous ces petits évènements dépassant de bien loin mon strict cadre professionnel d’acheteur et pourtant, ce sont eux qui illuminent mes tournées d’achats ou mes journées de prospection sur les marchés.

C’est aussi une joie de voir partir les enfants du Drop’In vers un Centre résidentiel. C’est une grande stabilisation pour l’enfant des rues d’être ainsi responsabilisé mais aussi d’avoir un vrai toit et l’accès à une formation scolaire ou technique. Par exemple, l’atelier de menuiserie accueille les adolescents qui sont intéressés par une formation professionnelle. Après la remise d’un diplôme, ils peuvent trouver un travail et démarrer une nouvelle vie.

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Source : Site Internet des Oeuvres Pontificales – Coopération Missionnaire

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