Chasteté : quelques points de repères
Définition :
Rappel :
– La sexualité ne se réduit pas à la génitalité (liée à l’activité des organes génitaux), elle s’inscrit dans toutes les dimensions de la personnalité humaine.
– La continence est l’abstention de tout plaisir génital – orgastique ou non – volontairement provoqué (passage à l’acte sexuel, masturbation…). La chasteté ne se confond donc pas avec la continence : une personne continente peut être non-chaste et la chasteté n’est pas réservée aux seuls célibataires.
La chasteté :
§ Une tâche à mener tout au long de sa vie : La chasteté n’est pas un état mais un choix renouvelé tout au long de l’existence. C’est une tâche que nous choisissons de mettre en œuvre jour après jour, sachant que le désir est sans cesse renaissant et que l’organisation psychosexuelle de toute personne est toujours en équilibre plus ou moins instable.
§ En vérité et en cohérence : la chasteté renvoie à la cohérence d’une vie et des engagements qui ont été pris vis-à-vis de moi-même, des autres, de la société et de Dieu. Il s’agit d’accepter de vivre en vérité par rapport à mes propres décisions, tout en regardant en face mes fragilités, mes forces, mes manques…
§ Libération et humanisation : La liberté ne consiste jamais à refuser – à nier – tout ce qui nous détermine mais à l’assumer et à poser des choix au cœur même de ces déterminismes. Ainsi, la sexualité est source de plaisir et de bonheur mais aussi source de toute-puissance et de souffrances. L’effort pour devenir chaste cherche à humaniser la sexualité dans le respect et l’épanouissement de la personne humaine. La chasteté constitue alors un profond travail de libération pour chacun et pour tous.