Sainte Marie de la Tête et Saint Isidore

 

Saint Isidore, patron de Madrid depuis 1212, naquit en 1080 de parents très pauvres qui ne purent le faire étudier, mais lui apprirent à aimer Dieu et à détester le péché. Il épousa Marie Torribia, connue en Espagne comme santa María de la Cabeza (Sainte Marie de la Tête).
Sainte Marie de la Tête et Saint Isidore le laboureurQuand il fut en âge de travailler, il se plaça comme laboureur chez un riche habitant de Madrid, nommé Jean de Vargas. Ce dernier le guetta pour vérifier les assertions des autres ouvriers qui l’accusaient de prier au lieu de travailler: il le surprit en prière tandis que deux anges poussaient la charrue à sa place. Ebloui, Jean de Vargas se convertit.
Isidore épousa Marie Torribia, connue en Espagne comme santa María de la Cabeza (Sainte Marie de la Tête).

La ville de Madrid vivait  alors des temps troublés. A peine reconquise par les chrétiens elle connue au cours du XIIe siècle deux grandes invasions des royaumes musulmans du sud de la péninsule ibérique. C’est dans ce contexte qu’ont vécu sainte Marie de la Tête et saint Isidore.
De leur mariage naît Illán, qui, enfant, tombe dans un puits. Les prières de Marie et Isidore sont entendues car l’eau du puits remonte miraculeusement et rend ainsi l’enfant à ses parents.
En reconnaissance, les deux époux se séparèrent et vouèrent à Dieu une continence perpétuelle. Tous deux vécurent très pieusement, fidèles dans la prière et l’eucharistie, et accomplirent plusieurs miracles ; et bien que vivant pauvrement, ils partageaient toujours leurs repas avec les plus indigents.
Après la mort de son mari en 1172, Marie retourne à Torrelaguna où elle décédera quelques années plus tars.

Les reliques de sa tête ont été rassemblées en 1769 dans la Collégiale royale de Saint Isidore de Madrid, avec le corps intact de son mari, Saint Isidore Laboureur.

L’exemple de sainteté d’Isidore et Marie continue de montrer le chemin du mariage non seulement comme une institution qui consacre une mutuelle affection ou permet d’avoir une descendance, mais aussi comme une vocation qui ouvre la porte à la sainteté.

 Ils ont fait partie des saints patrons des JMJ de Madrid en 2011.

année liturgique B