Prions en février 2024 pour les malades en phase terminale

malades en phase terminale

Prions pour que les malades en phase terminale, ainsi que leurs familles, bénéficient toujours d’un accompagnement médical et humain de qualité.

Les progrès de la médecine ont rendu nécessaire la réflexion sur l’accompagnement des malades en phase terminale. Ces questions se posent à la société et à chacun lorsqu’il est conduit à cette extrémité de la vie en qualité de malade, de soignant, de famille, d’accompagnant ou de proche. Se greffe sur ces questions le débat en France sur l’aide active à mourir. L’intention du Pape nous invite à ne pas nous détourner du lieu où la vie nous convoque, ici, de ce temps unique et éprouvant, du passage de la vie à la mort.

Dans ces moments si particuliers, la vie se fait sentir sous la forme déroutante de s’échapper. L’intelligence n’est pas abolie, elle est bousculée par les émotions et les sentiments qui surgissent. Et la tentation peut être grande de se raidir sur des convictions antérieures, qui vont dans le sens d’un acharnement thérapeutique ou vers une fin anticipée. Dès lors, comment rester présent et vivre pleinement ce qui est donné ?

La vie est un don de Dieu. Il la donne pour qu’elle produise du fruit avec et pour les autres.

La manière de se comporter dans ces moments est révélatrice du sens donné à l’existence en relation avec les autres. La vie est un don de Dieu. Il la donne pour qu’elle produise du fruit avec et pour les autres. Les directives anticipées sont précieuses. Qu’elles n’empêchent pas la concertation respectueuse entre le malade, s’il le peut encore, ses proches et les soignants. Qu’elles puissent ne pas signifier que nous serions seuls à gérer notre vie. Ne renonçons pas à trouver jusqu’au bout des chemins pour la parole ! Celle-ci sera d’autant plus simple qu’elle aura pu être partagée en vérité avant les moments critiques.

Ultimement la parole se fait présence, caresse, contact de la main. L’amour trouve des mots et des gestes. La dignité ne se perd pas, elle est soutenue par ceux qui sont avec le malade. L’accompagnement d’un proche en fin de vie aura des répercussions profondes sur la manière dont ceux qui resteront feront le deuil de sa présence.

En proposant cette intention de prière, le Pape nous laisse entendre combien ces moments intenses de la fin de vie font pleinement partie de notre vie individuelle et collective. Puissions-nous dans notre prière nous laisser interroger et déplacer pour être disponibles à accueillir la vie qui vient.

Daniel Régent sj., directeur du Réseau Mondial de Prière du Pape France

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