« Jean-Paul II : un cœur de frère, de père, de pasteur »
Vice-official de la province de Marseille, le P. Luc Marie Lalanne a présidé la commission diocésaine d’enquête sur le miracle à l’origine de la béatification de Jean-Paul II. Il réagit à l’annonce de la canonisation du pape.
« J’éprouve une grande joie pour l’Église toute entière à qui Jean-Paul II est donné comme un saint. Sa canonisation est une reconnaissance offerte dans la prière liturgique et dans le cœur des fidèles de bien des manières. Nombreux sont ceux qui lui sont très attachés, qui ont pour lui une vraie dévotion et pour qui il est une aide. Je pense à deux cas en particulier : ce jeune couple, peu pratiquant, qui a pris sur la tombe de Jean-Paul II la décision de se marier et cette personne blessée dans l’enfance par le décès de son père, qui voyant le pape à la télévision a eu une intuition intérieure, une lumière de foi sur la figure d’un père, une sorte de grâce de paternité qui l’a aidé à grandir.
J’ai été associé comme canoniste de manière connexe au processus de canonisation, ayant présidé la commission diocésaine qui a mené l’enquête sur le miracle. Je suis très heureux de constater que la Providence, la voix de Dieu qui a parlé par ce premier miracle n’a pas tardé à s’exprimer par un second au jour de la béatification. C’est une confirmation providentielle de la sainteté de Jean-Paul II. Intercesseur, reconnu comme tel, il continue d’exercer sa paternité et son ministère de pasteur universel du plus haut des cieux.
Je retiens chez lui cette grande charité ardente, cet amour du Christ, qui l’ont conduit à donner sa vie. Blessé dans ses propres relations familiales, un chemin extraordinaire comme pasteur de la famille humaine, avec cette orientation du cœur vers le bien des personnes et tout particulièrement des familles, lui a été révélé. Son attention à chacun est un manifeste de son cœur de frère, de père et de pasteur. Je le prie, avant tout, comme un frère et un père qui a ouvert un chemin et qui m’aide à percevoir une direction dans mon ministère de prêtre. Cette attitude intérieure trouve à s’exprimer auprès des personnes que je rencontre et qui recherchent la paix et la miséricorde. »
J’ai été associé comme canoniste de manière connexe au processus de canonisation, ayant présidé la commission diocésaine qui a mené l’enquête sur le miracle. Je suis très heureux de constater que la Providence, la voix de Dieu qui a parlé par ce premier miracle n’a pas tardé à s’exprimer par un second au jour de la béatification. C’est une confirmation providentielle de la sainteté de Jean-Paul II. Intercesseur, reconnu comme tel, il continue d’exercer sa paternité et son ministère de pasteur universel du plus haut des cieux.
Je retiens chez lui cette grande charité ardente, cet amour du Christ, qui l’ont conduit à donner sa vie. Blessé dans ses propres relations familiales, un chemin extraordinaire comme pasteur de la famille humaine, avec cette orientation du cœur vers le bien des personnes et tout particulièrement des familles, lui a été révélé. Son attention à chacun est un manifeste de son cœur de frère, de père et de pasteur. Je le prie, avant tout, comme un frère et un père qui a ouvert un chemin et qui m’aide à percevoir une direction dans mon ministère de prêtre. Cette attitude intérieure trouve à s’exprimer auprès des personnes que je rencontre et qui recherchent la paix et la miséricorde. »