Les volontaires de la DCC de retour en France

Infirmière, enseignant ou gestionnaire, ils reliront et partageront leur expérience de coopération. S’ils expriment facilement « la joie de la rencontre », les volontaires pêchent parfois par « modestie et humilité » remarque François-Xavier Guiblin, directeur de la communication de la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC). Tout en valorisant leur action, ce rassemblement contribue à tisser un véritable réseau.

En effet, 15 000 personnes sont parties avec la DCC ces quarante dernières années. « L’esprit de réseau est assez récent. Il est lié à la fin du service militaire, il y a 10 ans » ajoute son animateur. La DCC invite ses anciens volontaires à une réflexion sur leur expérience. « Ils sont porteurs d’un message pour la société et l’Eglise » estime le responsable. En s’appuyant sur un correspondant dans chaque diocèse, la DCC cherche à se positionner comme acteur de la solidarité chrétienne, enraciné dans une réalité diocésaine.

Enfin, le week-end a aussi pour but de faciliter la réinsertion dans la société française, après un à deux ans d’absence, et d’épauler les volontaires dans leur recherche d’emploi.

La session de préparation au départ dure 10 jours. Pendant la durée de la mission, les volontaires sont suivis par un bénévole présent dans chaque pays. Longtemps considérée comme facultative, la session « retour » est présentée aujourd’hui comme faisant « partie intégrante de la formation proposée aux coopérants » insiste François-Xavier Guiblin.

Ouvertes à tous, la soirée de présentation du vendredi 31 octobre et la messe du 1er novembre seront l’occasion de mieux connaître la Délégation Catholique pour la Coopération et de rencontrer des volontaires.