Clôture du Jubilé à Lourdes
Neuf millions de personnes ! C’est le chiffre de fréquentation des Sanctuaires pour l’année jubilaire, lancée le 8 décembre 2007, en la fête de l’Immaculée Conception. Un million et demi de pèlerins a suivi le Chemin du Jubilé. Une « belle surprise » pour Mgr Jacques Perrier, évêque de Tarbes et Lourdes, touché par leur « sérieux ». Le Chemin avait pour fonction « d’insérer la Grotte dans un contexte chrétien et sacramentel », pour ne pas braquer le projecteur uniquement sur elle. « C’est un acte qui a beaucoup parlé. Il a eu beaucoup de sens pour les gens qui l’ont fait, des plus humbles jusqu’au pape » se réjouit l’évêque.
En effet, Benoît XVI a répondu à l’invitation de Mgr Perrier en se rendant à Lourdes, les 13, 14 et 15 septembre. « Ce qui a frappé, c’est le recueillement, la prière et la paix, la qualité du silence. C’était beau aussi de voir que le pape faisait ce fameux Chemin du Jubilé, le prototype d’un exercice de piété populaire » souligne-t-il.
Les Sanctuaires sont à nouveau en fête du 5 au 8 décembre. « Ce n’est pas une clôture, c’est une sortie, préfère dire Mgr Perrier. La sortie ouvre sur quelque chose ». Il met l’accent sur la marche de la Grotte vers la ville, le 7 décembre. Au départ de la prairie, l’itinéraire prévoit une station à la Grotte, sort des Sanctuaires par la Porte St Michel, solennellement ouverte l’année dernière « mais qu’on ne pas va pas refermer derrière nous » tient à préciser l’évêque. Il passe devant le presbytère et s’achève à proximité de l’église paroissiale.
La spiritualité de Bernadette
Le 8 décembre, un colloque sur « Bernadette, de Lourdes à Nevers » lancera le nouveau thème de l’année. 2009 sera consacrée à Bernadette après les Apparitions. Agée de 14 ans en 1858, Bernadette en a vingt-deux quand elle rejoint la Congrégation des soeurs de la Charité de Nevers. Elle meurt en 1879. Ces vingt-et-une années permettent d’appréhender sa spiritualité. « On pourrait dire que c’est celle de l’anti-média, analyse Mgr Perrier. Elle a toujours fuit au maximum tout ce qui pouvait la mettre en valeur ». Bernadette le disait elle-même : « Je suis allée à Nevers pour me cacher ».