Un bilan de compétences pour les étudiants

« Subir ou choisir ma vie », c’est le nom de la session imaginée par des aumôniers d’Ile-de-France pour les étudiants qui hésitent sur leur orientation professionnelle. Elle se tiendra du 2 au 4 janvier 2009 puis du 30 janvier au 1er février 2009 à Longpont (91).

 En 9 ans d’existence, cette session a été suivie par plus de 350 étudiants. « Désintérêt pour les études suivies« , « conviction de s’être trompé d’orientation« , « volonté de changer d’orientation » ou plus simplement « souhait de se connaître mieux pour choisir son insertion professionnelle » sont quelques-unes des motivations exprimées par les étudiants et relayées par Brigitte Cahen, de l’équipe d’animation. Celle-ci est chapeautée par le Père Benoist de Sinety, vicaire épiscopal à la jeunesse à Paris. Des consultants spécialistes en ressources humaines en font aussi partie.

La session, qui accueille entre 18 et 45 jeunes selon les années, applique une méthode professionnelle adaptée aux jeunes. Au menu du week-end : bilan personnel, initiation aux règles de communication interpersonnelles et professionnelles, définition d’un projet personnel et professionnel et…des moyens pour les atteindre.

Subir ou choisir ? La problématique est abordée sur un plan humain et pour ceux qui le souhaitent, sur un plan spirituel, dans une autre salle du lieu de la session. On s’interroge alors sur les traces de Dieu dans sa vie, sur le courage d’être vrai, sur le travail comme service du bien commun. Les laudes, l’eucharistie et des temps personnels sont proposés. « La session est ouverte aussi aux non-chrétiens » rappelle l’animatrice.

Un week-end pour grandir

« Cette session permet de faire le point avec soi-même et de se découvrir sous un nouvel angle ; le tout dans la bienveillance et la bonne humeur » écrit un étudiant. « J’ai pu avoir un regard différent sur mes questions » rapporte un autre. D’autres encore repartent avec le désir d’unifier leur vie et plus de confiance en eux.

Peut-on comparer cette session à un temps de discernement vécu communautairement ? « Oui, partiellement, estime Brigitte Cahen, si on envisage le discernement comme une clarification de son désir personnel quant à son projet personnel et spirituel. En dehors du discernement par rapport à soi-même, il y a aussi la prise de conscience du monde professionnel et de son mode de fonctionnement, la plupart du temps totalement méconnu des étudiants ».

Inscriptions avant le 15 décembre 2008 !
 

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