« Venez nombreux à Bruxelles ! »
Se préparer à la rencontre
Pour emmener les jeunes à Bruxelles et se préparer à cette rencontre, partout en France les diocèses s’organisent.
Dans le diocèse de Nanterre, le dimanche 7 décembre, un rassemblement à Montrouge a été l’occasion de faire connaître l’événement auprès des jeunes franciliens. Environ 1000 jeunes se sont réunis pour un temps de partage et de prière œcuménique avec les frères de Taizé. Organisée par le diocèse, cette initiative était le fruit d’une volonté conjointe de l’évêque de Nanterre, Mgr Gérard Daucourt, et de la communauté, qui, chaque année, se déplace à la rencontre des jeunes dans un diocèse d’Ile-de-France. Le but est de leur faire découvrir la prière dans une dimension œcuménique et de les inciter à s’investir. Différents carrefours présentaient ainsi des engagements : action de la Jeunesse Ouvrière Chrétienne (JOC), réflexion sur les jeunes et la construction européenne, témoignages de coopérants partis avec les Missions Etrangères de Paris (MEP).
Le thème de cette rencontre était : « Je suis venu jeter un feu sur la terre, et comme je voudrais que déjà il fût allumé ! » (Luc, 12, 49). Or, tel est le feu qui anime les frères de la communauté de Taizé : soutenir les jeunes dans leur recherche intérieure et dans leur désir d’assumer des responsabilités dans l’Eglise et la société, dans le but de construire des relations fraternelles entre les hommes.
Des rencontres pour un monde plus fraternel
Dans ce but, la communauté organise chaque année des rencontres internationales dont celle de Montrouge constitue une étape : rassemblant des jeunes de nombreux pays, elles sont les jalons d’un « pèlerinage de confiance sur terre ». Accueillis dans des familles locales, les jeunes vivent cinq jours de partage et de prière dans un climat de paix et de fraternité. Le pèlerinage de confiance est avant tout une rencontre, avec le Christ ressuscité, avec les autres.
Des rencontres signes de paix. Telle a été perçue la dernière rencontre qui a eu lieu du 26 au 30 novembre derniers à Nairobi, en Afrique, rassemblant environ 7 000 jeunes Africains. Par le partage et l’hospitalité, tous acceptent de dépasser les frontières et les différences pour s’accueillir et s’enrichir mutuellement.
Taizé à Bruxelles en 2008
Après Genève l’an passé, la 31ème rencontre européenne se déroulera à Bruxelles entre le 29 décembre et le 2 janvier. 40 000 jeunes de toute l’Europe et d’ailleurs y sont attendus. Au programme : accueil dans les paroisses et dans les familles, groupes de réflexion le matin, prière commune le midi et le soir, rencontres avec des personnes engagées dans la vie de la paroisse ou du quartier, carrefours les après-midis des 30 et 31 décembre. Ce dernier jour, une prière pour la paix dans les paroisses d’accueil sera suivie de la « fête des peuples » pour célébrer ensemble, dans les différences culturelles, la nouvelle année à venir.
Aussi, sur l’invitation des responsables des différentes confessions chrétiennes de Belgique : « Venez nombreux à Bruxelles ! »
« Les rencontres entre jeunes de pays différents sont des moments forts. On peut discuter de façon profonde, sans aucune gêne : on fait confiance. Confiance avec la famille d’accueil qui fait preuve d’une grande hospitalité, confiance entre pèlerins d’origines diverses. Si je repars cette année, c’est parce que j’ai envie de retrouver ce climat de confiance et de paix, ce climat de fraternité. Mais pour beaucoup de jeunes, c’est aussi l’occasion de découvrir ou redécouvrir la prière. Pouvoir parler à Dieu et le laisser parler en nous est une source inépuisable. On rentre ainsi régénérés et avec l’envie de s’engager ».