Réveillon solidaire avec la Société de Saint-Vincent-de-Paul
Damien Thiriet est membre du Comité des Jeunes de Paris qui organise l’événement. Le trentenaire était l’année dernière dans un monastère, dans le calme et la solitude. Si Noël reste pour lui un temps familial, sa participation au réveillon solidaire traduit une volonté de faire la fête autrement et de « se démarquer de notre société mercantile ».
Le bénévole a découvert la personnalité de Frédéric Ozanam lors des Journées Mondiales de la Jeunesse à Paris en 1997. Le fondateur de la SSVP – il y a 176 ans ! – reste un modèle pour lui. « Ma foi est la source et le but de mon engagement, affirme-t-il. Il faut avoir l’audace d’une certaine ambition. S’investir dans une association caritative, ce n’est pas perdre son temps. C’est une source de bonheur ! » En ces temps de crise, la devise des bénévoles, « Servir, aimer, partager », a de beaux jours devant elle.
– 16.000 chrétiens, organisés en plus de 1000 Conférences
– 13.000 familles suivies
– 777 personnes soutenues dans leur recherche d’emploi
– Plus 345.000 repas servis
– 52.000 personnes visitées à domicile et 23.000 dans des institutions…
– 200, c’est le nombre de propositions réunies sous le nom « Cap 2013 », année du bicentenaire de la naissance de son fondateur. Pour tourner le mouvement de charité vers l’avenir, le premier objectif est de refonder l’action dans la prière.