La vie consacrée dans le diocèse est à son image : « arc-en-ciel », comme aime à dire son évêque émérite, Mgr Olivier de Berranger. Autrement dit, internationale : Afrique, Amérique du Sud, Asie ou encore Europe de l’Est sont représentées…Sœur Brigitte Flourez, au Conseil diocésain de la Vie consacrée, est convaincue que la spiritualité est « un cadeau pour la société et pour l’Eglise du 93 ». Mais comment partager ce trésor dans la réalité quotidienne ? La rencontre des religieux et religieuses du diocèse avec les laïcs qui partagent leurs familles spirituelles, qui aura lieu dimanche 1er février, est une réponse. Economiste et théologienne, Elena Lasida aidera à en saisir les enjeux. Entre 150 et 200 personnes sont attendues.
 

Carmélites, capucines, clarisses ou bénédictines du diocèse d’Arras seront en union de prière depuis leur monastère, ouvert pour l’occasion. Salésiennes de Don Bosco, Filles du Saint-Esprit, religieuses de la Providence de Rouergue seront, elles, très visibles : elles formeront, dimanche 1er février, un cercle de silence, quai de la Moselle, à Calais. Ce lieu est symbolique car il est situé derrière l’Hôtel de Ville où sont distribués des repas aux migrants. Tous les étrangers en difficulté seront au cœur de ce temps de prière. Cette action est une première au niveau diocésain. En effet, les années précédentes, la Journée de la vie consacrée se vivait plutôt en paroisse.
 

La Seine et Marne compte 6 communautés de religieux, 42 communautés de religieuses et 6 communautés nouvelles. Depuis plusieurs années et avec les prêtres avec qui elles collaborent au quotidien, elles se retrouvent pour une « rencontre gratuite », rythmée par un temps de partage, un goûter festif et les vêpres. Avec le Carmel de Forges, le Prieuré de Brou et la Maison des Augustines de Meaux, l’Abbaye de Jouarre fait partie des quatre lieux de rendez-vous pour les rassemblements du lundi 2 février. Les Bénédictines accueilleront une trentaine de participants : frères de Picpus, Franciscains de Provins, Sœurs de Livry, Dominicaines…

Cette Journée mondiale est d’abord un temps d’action de grâce pour les personnes consacrées elles-mêmes mais « nous sommes tous consacrés par le baptême » rappelle une sœur de l’abbaye de Jouarre.